TakeAway veut s'associer à un industriel français de l'emballage.
Malgré la croissance de son chiffre d’affaires, l'entreprise lyonnaise TakeAway, spécialiste du « doggy bag » à la française, a été contrainte de se placer en redressement judiciaire. En cause, un besoin en fonds de roulement trop important et une levée de fonds difficile à boucler.
Créée en 2014 par trois jeunes diplômés de l'Ifag, TakeAway connaît, depuis sa création, une belle progression. L'an dernier, elle avait écoulé pas moins de 500.000 boîtes représentant un chiffre d'affaires de 250.000 euros. Et elle espère cette année passer le cap des trois millions de boîtes vendues.
Problème de délais de paiement
Problème : il faut financer la fabrication bien en avance, d'où des difficultés concernant son besoin en fonds de roulement : « Nous devons acheter la matière première jusqu’à six mois avant le paiement des clients », explique le président Nicolas Duval qui, face à ces retards de paiement, a pris la décision de placer l'entreprise en redressement judiciaire. D'autant que la levée de fonds prévue, d'un montant de 2,5 millions d'euros, n'a pu être finalisée à temps.
Partenariat avec un industriel de l'emballage
TakeAway® souhaite dorénavant s’associer à un industriel de l’emballage alimentaire français. « Cela nous permettra d’élargir notre gamme de produits et de poursuivre notre croissance », fait remarquer Nicolas Duval qui commence à discuter avec des industriels.
Selon une étude du cabinet Altarès, 24 % des défaillances d'entreprise en France seraient causées par des retards de paiement.