RTE, Réseau de transport d’électricité, a fait d’une pierre deux coups mardi soir avec l’inauguration de son nouveau siège régional Villarte et la signature d’un contrat-cadre avec la Métropole de Lyon.

Au cœur du 7^e arrondissement de Lyon, Villarte, qui représente un investissement de 70 millions d’euros, réunit désormais les 520 salariés des anciens sites des 3 bis et 5 rue des Cuirassiers (3^e arrondissement), regroupant ainsi les différents métiers de l’entreprise : exploitation, maintenance, développement, ingénierie, commercial et fonctions d’appui. Fort de la certification NF HQE (Haute qualité environnementale tertiaire) et du label Effinergie +, cet immeuble R+7 offre 14.000 m² d’espaces, comprenant bureaux, salles techniques et un dispatching de 300 m².

« RTE dans la région, c'est un réseau de 14.700 km de lignes comprises entre 63 et 400 kilovolts », a rappelé François Chaumont, le nouveau délégué RTE en Auvergne-Rhône-Alpes, dont l'entité compte une centaine de clients industriels, avec des investissements qui s'élèveront, entre 2018 et 2022, à un milliard d'euros.

Un accord-cadre d'ampleur

RTE a également signé un contrat-cadre de trois ans (2018-2020) avec la Métropole de Lyon : « C’est la première fois que RTE signe un accord-cadre de cette ampleur avec une métropole » ont rappelé tour à tour François Brottes, président du directoire de RTE, et David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon. Le document se décline en quatre thèmes majeurs : transition énergétique, aménagement urbain, développement économique et solidarités.

Jonage Campus RTE

Les deux partenaires ont souligné le rôle économique moteur joué par RTE au sein du territoire. Parmi les projets d'ampleur engagés par l'entreprise : l'extension prévue du centre de formation national de RTE, installé à Jonage. D'ici 2020, ce centre va s'étendre sur 30.000 m² contre 14.000 m² aujourd'hui dans le cadre du projet Transfo dont l'objectif est de créer une plateforme de tests et de R & D unique en France. A terme, ce campus accueillera 330 personnes dont un tiers sera issu d'entités parisiennes de RTE. Le site accueillera également des start-up, « avec des activités proches de notre cœur de métier », précise François Brottes. L'investissement, en cours de chiffrage, est de l'ordre de 60 millions d'euros. Les travaux devraient commencer début 2019.