Newton Offices, une société marseillaise spécialisée dans les bureaux flexibles, posera le 16 juin la première pierre de sa deuxième implantation lyonnaise. Elle estime que son marché n’en est qu’à ses balbutiements.

Le premier Newton Offices lyonnais, situé avenue Cassin, a ouvert ses portes il y a un an. Il s’agit d’un bâtiment de 5 600 m² construit par le promoteur lyonnais DCB International dont 5 000 m² sont réservés à des bureaux, des espaces communs (lieu d'échange et de repas, salles de réunion, salles de téléphone) et des services (salles de fitness, salle de repos et de bien-être). L’offre est triple : des postes en coworking ou en bureau fermé pour les individuels, des postes pour les petites équipes ou des plateaux privatisés pour les plus grandes entreprises. À Vaise, EDF Renouvelables et Semarchy (éditeur informatique) sont dans ce dernier cas. « L’offre est flexible. Les entreprises peuvent prendre plus de surfaces si les équipes grandissent », précise Guillaume Pellegrin, président fondateur de Newton Offices.

C’est depuis les Pays-Bas que j’ai vu la vague flex office arriver

Cette structure est née à Marseille en 2017 en tant que filiale de Tivoli Capital, une société d’investissement que Guillaume Pellegrin a créée en 2012. « Nous avons travaillé en asset management pour des foncières en France et aux Pays-Bas. C’est depuis les Pays-Bas que j’ai vu la vague flex office arriver », se souvient l’entrepreneur qui a ouvert son premier Newton Offices à Marseille. Devant le succès rencontré, il a décidé d’accélérer en faisant entrer le fonds d'investissement américain KKR à son capital dès 2018.

Aujourd’hui, cinq Newton Offices sont ouverts et sept autres sont en construction. Parmi ceux-ci, figure une deuxième implantation lyonnaise, à Champagne-au-Mont-d’Or plus précisément, toujours dans un bâtiment DCB International, qui entrera en service début 2024.

Pourquoi n’y aurait-il pas 30 % de flex office ? 

Il s’agit cette fois-ci d’un gros porteur de 12 000 m². Un de plus pourrait-on dire… Remarque balayée d’un revers de main par Guillaume Pellegrin qui fait remarquer que l’offre de bureaux en flex office n’est aujourd’hui « que de 5 % à Lyon ». Selon lui, le potentiel est énorme. « Le gâteau grandit. On peut avoir de l’ambition. Pourquoi n’y aurait-il pas 30 % de flex office ? » interroge-t-il. En faveur du flex office : la flexibilité évidemment (engagement variable en durée et en surface), le caractère tout inclus (pas d’autre prestataire à gérer) et… le prix. « Par rapport à un bail conventionnel, tous services inclus, nous sommes moins chers de 20 % », estime l’homme d’affaires qui met aussi en avant une offre bienveillante concrétisée par le recours au maximum à des produits et prestataires locaux, une implication avec des associations locales et par un statut d’entreprise à mission.

D'autres quartiers de Lyon visés

Newton Offices affiche également du haut de gamme dans les prestations (qualités environnementales, acoustiques, lumineuses, choix du mobilier…), les services, la localisation, l’encadrement (4 employés dans le Newton Offices de Lyon Vaise) et ambitionne de posséder 25 implantations d’ici à 2025. Avec peut-être un autre spot à Lyon puisque l’ambition est clairement annoncée : « Nous voulons aller dans d’autres quartiers de Lyon », prévient Guillaume Pellegrin.