Désormais président de Diot Rhône-Alpes, Jean-Marc Voisin compte sur une croissance de 50 % en six ans.
Thierry Chomel
Comme annoncé en mars 2019, les activités du courtier en assurances de Montanay, Xylassur (5 millions d’euros d’honoraires en 2018), spécialisé en risques d’entreprise, ont été absorbées par le groupe national Diot (178 M€ de CA, filiale du groupe Burrus) au sein de Diot Rhône-Alpes et Diot Immobilier.
Les équipes (73 personnes) ont été regroupées à Lyon Vaise et apprennent à travailler ensemble : « La réunion des deux entités nous permet d’apporter plus de compétences aux clients, de mieux négocier les garanties auprès des compagnies et d’améliorer notre service », détaille Jean-Marc Voisin, le dirigeant de Xylassur, devenu président de Diot Rhône-Alpes. « Xylassur était un peu à la peine avec les clients ayant des entités à l’étranger. Grâce à cette opération, nous accédons au réseau international Diot EOS Risk. Beaucoup de courtiers se regroupent et réduisent les effectifs mais dans notre cas, il s’agissait vraiment de monter en compétences. »
Une prochaine croissance externe « petite mais stratégique »
Avec cette nouvelle force de frappe, Diot Rhône-Alpes espère aussi conquérir des parts de marché et vise une croissance externe « petite mais stratégique » dans quelques mois. En alliant croissance organique
et externe, Jean-Marc Voisin ambitionne une croissance de 50 % dans les six ans. Les honoraires encaissés passeraient à 8,25 millions d’euros en 2020 et plus de 12 millions d’euros en 2025.
Du côté de Diot Immobilier (dont Jean-Marc Voisin est maintenant le Dg), qui était jusqu’ici un concurrent de Xylassur, notamment sur le créneau des bailleurs sociaux, la stratégie est différente. « Diot Immobilier détient maintenant 37 % des parts de marché auprès des bailleurs sociaux en matière d’assurances de biens. Il s’agira d’abord de conforter nos positions mais également de nous développer sur l’assurance de personnes alors que nous étions jusqu’ici positionnés seulement sur des responsabilités civiles, des dommages ouvrages… Nous voulons devenir un acteur référent en la matière, comme notre concurrent Collecteam », conclut le dirigeant.
Cet article a été publié dans le numéro 2403 de Bref Eco.