Nouvelle venue dans le développement de plateformes logistiques, la filiale du groupe lyonnais de promotion immobilière DCB International entend profiter du fort développement du marché des entrepôts logistiques et des messageries, boosté par la grande distribution et l’e-commerce.

Créée en 2016 par DCB International et les cabinets de conseil de Jean-Marc Portanguen, et Laurent Séven, DCB Logistics a lancé son activité avec la construction à Vaulx-Milieu (parc d’activités de Muissiat) d’un ensemble de bâtiments à température dirigée pour Stef, spécialiste européen de la logistique du froid.

Sur un site de 7 hectares, 20.000 m² ont déjà été édifiés sur un total de 28.000 m². Des bâtiments offrant une densité extrême d’activité grâce à une hauteur importante, des racks mobiles superposés et une mezzanine pour la préparation des commandes ; le tout étant permis par une dalle extrêmement résistante. Environ 400 emplois y seront déployés à terme.

Le deuxième projet de la jeune entreprise lyonnaise se situe à Corbas et concerne l’ancien site Calor, le long du boulevard urbain Est. DCB Logistics a acquis ces bâtiments pour les démolir et reconstruire une messagerie de 15.000 m². Le permis de construire devrait être déposé en septembre et en attendant le montage du projet, l’ancien bâtiment continue de vivre. Déjà loué en partie, il sera occupé durant quelques mois par le distributeur de pièces de carrosserie Cora Automobile, qui prend 5.000 m².

Candidature pour l'hôtel de logistique urbaine du port Edouard Herriot

Enfin, DCB Logistics va déposer un dossier pour construire un hôtel de logistique urbaine dans le cadre de l’appel à projets lancée par la CNR sur le port Edouard Herriot. La société s’est associée au cabinet Patriarche pour proposer un projet innovant de 20.000 ​m².

Un autre projet serait aussi dans les cartons à Lyon pour 80.000 m², tandis que 250.000 m² seraient en projet dans le Sud de la France. « Nous avons près de 450.000 m² de projet », annonce Laurent Séven qui estime que sa société sera en mesure d'afficher un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros d'ici troi ans.

Il faut dire que la logistique consomme aujourd’hui beaucoup de surfaces. « Il y a vingt ans, un bâtiment de 30.000 m² était un maximum. Aujourd’hui, les besoins exprimés se situent entre 60 et 80.000 m² », conclut-il.