Sur un terrain de 4.600 m², la Fondation Bullukian construit 2.200 m² de bureaux et locaux d'activités
Sur l’ancien site de la société coopérative LE ROC à Saint-Genis-Laval, la Fondation Bullukian démolit un bâtiment pour y construire un parc d’activités de 2.200 m².
Sur cet ensemble, 1.460 m² viennent d’être pris à bail par l’ascensoriste Thyssenkrupp (bureaux et stockage). Restent des cellules de 130 m² à 460 m² fusionnables ainsi que 300 m² de bureaux. Les travaux débutent cet été en mode éclair pour une livraison dès la fin de l’année.
Le siège de la fondation en travaux
L’opération est menée par la SA Bizouard-Goubert, l’une des sociétés qui gèrent le patrimoine immobilier de la Fondation Bullukian, issu de l’héritage légué par Napoléon Bullukian, entrepreneur lyonnais d'origine arménienne.
Créée il y a trente ans, cette fondation, sise au 26 place Bellecour, poursuit trois objets : la recherche en santé et plus particulièrement les recherches sur le cancer ; la culture et plus spécifiquement l’aide aux jeunes artistes ; ainsi que le soutien aux œuvres sociales arméniennes en France et à l'étranger. Son siège, qui abrite un musée, est d’ailleurs en cours de rénovation.
Son vice-président, Patrick Baghdassarian (ancien maire de Saint-Georges-de-Reneins) a travaillé de nombreuses années avec M. Bullukian. C’est lui qui dirige la SA Bizouard-Goubert dont les bénéfices sont reversés à la Fondation. Il a lui-même travaillé sur le site en question à l’époque de la coopérative LE ROC (construction et promotion immobilière), créée à Villeurbanne et déplacée par Napoléon Bullukian en 1973 à Saint-Genis-Laval.
1,7 million d’euros d’investissement
L’activité a été arrêtée quelques années après. « L’un des bâtiments a été vendu à Lustucru, qui l’occupe toujours, se souvient-il, l’autre a été loué à STUP-Freyssinet qui l’a utilisé 40 ans et qui l’a quitté il y a deux ans pour prendre plus grand. »
C’est ce dernier bâtiment qui est aujourd’hui détruit et dont le terrain de 4.600 m² trouve une nouvelle vie économique. La SA Bizouard-Goubert investit 1,7 million d’euros dans l’opération.