Aujourd’hui, le procédé d’analyse se fait dans de gros automates mais Magia souhaite le rendre possible dans un dispositif de 20 x 20 cm.
Grâce à sa technologie de tests immunofluorescents, la jeune pousse assure le développement ou le transfert de tests immunologiques standards en tests portables rapides.
L’idée est née d’une collaboration entre Guillaume Blaire (directeur technique) et Paul Kauffmann (directeur général). Leur rencontre a eu lieu en septembre 2012 alors que Guillaume Blaire travaillait sur une technologie micromagnétique au sein du G2Elab de Grenoble.
Incubée au sein de Linksium
Magia Diag a été créée en juillet 2017 et incubée au sein de Linksium. Plusieurs associés ont rejoint le management dont Sarah Delshadi, responsable du développement des tests biologiques ; Mario Fratzl, responsable du développement mécanique et Cédric Bruix pour la stratégie financière et le lien avec les investisseurs.
Ensemble, ils ont mis au point cette technologie basée sur des aimants micro-imprimés capturant des nanoparticules magnétiques qui réagissent avec la protéine d’intérêt, pour permettre une mesure différentielle ultrasensible et sans rinçage.
Aujourd’hui, le procédé d’analyse se fait dans de gros automates mais Magia souhaite le rendre possible dans un dispositif de 20 x 20 cm pour des tests délocalisés ou sur place.
Un pilote industriel en 2019 ?
Magia Diag cherche actuellement 1 million d'euros pour arriver à un dispositif préindustriel. Elle finalise un portefeuille de collaborations avec des acteurs du diagnostic et de la pharmacie. Elle veut disposer en 2019 d’une évaluation précise des coûts et des volumes pour son kit afin de préparer un pilote industriel.
Cet article a été publié dans le numéro 2310 de Bref Eco.