La solution Eweave « combine des savoir-faire dans le tissage du textile étroit et des compétences en internet des objets », explique David Pignol, directeur général de Satab.
Satab
Spécialiste historique du textile étroit, Satab se présente comme un pionnier dans le déploiement de solutions globales « smart textile » grâce à Eweave, un « produit innovant, fonctionnel et esthétique entièrement réalisé en France ». Sa commercialisation est prévue début 2023 et pourrait représenter 15 % des ventes fin de 2024.
David Pignol, directeur général de l’entreprise de Saint-Just-Malmont, souligne que cette solution de textile connecté offrant un service de détection et protection « combine des savoir-faire dans le tissage du textile étroit et des compétences en internet des objets ». Lancée en juin dernier au Salon Techtextil de Francfort, elle a également été présentée à Paris aux professionnels du bâtiment lors du récent Batimat, ainsi qu’au salon de l’emballage de prestige Luxe Pack Monaco. Conduire de l’électricité, compter et transférer des données, intégrer un interrupteur ou un variateur d’intensité lumineuse ou sonore : ce sont quelques-unes des fonctions embarquées remplies par Eweave, grâce à ses capteurs linéaires textiles.
Remplacer des câbles électriques
Composés à partir de fils de polyester et de cuivre, ces rubans d’une largeur standard de 25 mm peuvent remplacer des câbles électriques qu’il fallait auparavant cacher. Ils intègrent deux à dix voies conductrices, selon leur fonction. La solution est composée de trois éléments : un ruban connecté (via Bluetooth, wifi, 4G, LoRa, etc.) à un boîtier électronique de traitement de signal et une interface de pilotage permettant de surveiller et piloter à distance des installations à partir d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone.
Adaptée aux constructions en dur ou en matériau souple (bâche, stores, etc.), Eweave constitue aussi un habillage et un éclairage d’ambiance, expliquent ses concepteurs. « Ce produit est particulièrement adapté à la surveillance de tuyauteries telles que celle d’un réseau d’eau, en mesurant aussi la quantité de liquide présent dans une cuve, ainsi qu’aux ouvrages d’art pour détecter d’éventuelles ruptures ou déformations », explique David Pignol.
Cet article a été publié dans le numéro 2516 de Bref Eco.