Alentour propose plus de 4.000 prestations réservables dans près de 800 hôtels. Après la Côte d’Azur, première étape d’un déploiement engagé en août 2021, la plateforme de distribution et réservation d’activités de loisirs s’implante dans les Alpes où elle s’est rapprochée de l’Agence Savoie Mont Blanc.

« On estime à 5  % le volume d’affaires provenant de la réservation en ligne pour les activités de loisirs. Or, la demande se digitalise de plus en plus. Et nous voulons éviter que les acteurs du tourisme, notamment les plus petits, ne soient obligés dans deux ou trois ans de se tourner vers de grandes plateformes américaines captant l’essentiel de leur valeur », explique Thimothée de Roux, le président d'Alentour, société parisienne de cinq personnes.

Des partenaires de renom

Lancée à la demande de l’État dans le cadre du plan de relance tourisme, Alentour est portée par la Banque des territoires en partenariat avec Amadeus, actionnaire minoritaire qui apporte son savoir-faire en matière de digitalisation et de distribution de contenus pour l’industrie du voyage, et le lyonnais Dawex, expert en sécurité et traçabilité des échanges de données.

La plateforme s’attache à constituer un large catalogue d’activités de loisirs dans tous les territoires français afin de les proposer aux voyageurs par le biais des hébergeurs (hôtels, campings, résidences de tourisme…) et des institutionnels comme les Offices de tourisme et les Comité régionaux du tourisme. De quoi donner de la visibilité aux fournisseurs d’activités qui peuvent accroître leurs revenus grâce à de nouveaux canaux de distribution tandis que les institutionnels et hébergeurs répondent mieux aux attentes de leurs voyageurs.

Limiter la commission à 15 %

L’ambition d’Alentour est d’agréger, d’ici cinq ans, 20  % de l’offre de loisirs et 20  % des hébergements avec un taux de commission de l’ordre de 15  %, en fonction de la taille et de la nature de l’activité alors que les plateformes internationales BtoC appliquent des commissions entre 25 et 35  %.

Alentour dispose d’un centre d’appels basé en Bretagne et mobilise une quarantaine de développeurs d’Amadeus. En cours de recrutement, elle devrait employer, à terme, une cinquantaine de personnes.

Cet article a été publié dans le numéro 2479 de Bref Eco.