Gilles Gosselin, le nouveau directeur France de Volotea.
La compagnie à bas coût Volotea, n’a pas tardé à imposer son modèle en France. Avec 61 liaisons domestiques, elle est même aujourd’hui devenue la première en France. Lyon Saint Exupéry profite de la poursuite d’une croissance qui s’annonce particulièrement forte l’année prochaine.
Spécialisée dans les relations européennes interrégionales et arrivée sur la plateforme lyonnaise en 2018, la compagnie privée espagnole s’est aussitôt installée sur un rythme de croissance élevé. Avec un premier avion basé à Lyon, en 2022, puis un second cette année, elle en annonce un supplémentaire pour l’année prochaine, sachant qu’un avion correspond à la création de 30 emplois directs et de 170 emplois indirects sur l’aéroport. Le trafic est au rendez-vous : « à Lyon, à fin septembre 2023, nous avons déjà dépassé le niveau de trafic passagers de toute l’année 2022 », se réjouit Gilles Gosselin, son nouveau directeur France.
Huit nouvelles liaisons en 2024, depuis Lyon, pour 1 100 000 sièges
Alors que la compagnie s’apprête en cette fin d’année à ouvrir trois nouvelles liaisons depuis Lyon, vers Bilbao, Berlin et Hambourg, elle en annonce pas moins de huit pour l’année prochaine. Quatre viennent d’être dévoilées, à partir du mois d’avril : Oslo, Naples et Marrakech, à raison de deux vols hebdomadaires pour chacune de ces villes, et Rhodes, à raison d’un vol hebdomadaire. Les quatre autres seront connues ultérieurement, pour un total de 40 destinations depuis Lyon vers 12 pays différents. « À l’aéroport Saint Exupéry, nous proposerons donc 1 100 000 sièges, en 2024, contre 770 000 cette année, c’est une hausse de 46 % ! », calcule Gilles Gosselin.
Une offre pour les déplacements professionnels
Volotea est d'ores et déjà devenue la deuxième compagnie aérienne opérant sur l’aéroport lyonnais, derrière Easyjet mais devant Transavia. « Sur nos vols domestiques, nous ne proposons que des liaisons où il n’existe pas d’alternative ferroviaire inférieure à quatre heures », confirme Gilles Gosselin. Lyon est aussi devenue sa troisième base en Europe. Grâce à un prix d’appel de 29 euros TTC, son trafic est très majoritairement à vocation loisirs (56 %) et familial (37 %), alors que les déplacements professionnels ne pèsent que 4 % du total. « C’est un chiffre moyen qui cache des disparités. Il augmente au fur et à mesure que nous désaisonnalisons notre offre et augmentons les fréquences », observe Gilles Gosselin. Pour ces déplacements professionnels, une offre spécifique leur est particulièrement dédiée, avec les programmes de fidélité Megavolotea qui permet de faciliter les modifications de billets, donne accès au coupe-file, à un meilleur service à bord…