La filiale Car Postal France réalisait annuellement un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros à travers plusieurs activités localisées sur la façade Est de la France.
Après avoir renoncé à son appel à Paris, suite à sa condamnation par le tribunal de commerce de Lyon, au profit d’un accord transactionnel, la société suisse, mère de Car Postal, a décidé de céder sa filiale française. Selon plusieurs observateurs, le dénouement semble proche.
On se souvient que Car Postal France avait été condamnée, en 2016, pour concurrence déloyale par le tribunal de commerce de Lyon. Finalement l’appel qui s’est ensuivi n’a jamais eu lieu puisque Car Postal France a souhaité conclure ce conflit par une transaction de 6,2 millions d’euros versés aux trois sociétés plaignantes : cars Faure, cars Berthelet et Réunir Dauphiné, en juin de l’année dernière.
La société suisse a ensuite annoncé mettre un terme à ses activités hors du territoire confédéral. Parallèlement, en Suisse, le Contrôle fédéral des finances avait constaté l’année dernière des irrégularités financières qui ont coûté leurs places à plusieurs dirigeants de La Poste suisse.
De nombreux candidats sur les rangs
Pour l’heure, il semble que plusieurs groupes ou sociétés soient candidats à la reprise de la filiale Car Postal France qui réalisait annuellement un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros à travers plusieurs activités localisées sur la façade Est de la France.
On évoque les filiales respectives de la SNCF (Keolis) et de la Deutsche Bahn (Arriva), Transdev, le luxembourgeois Cube (via sa filiale française Compagnie française des transports régionaux), deux sociétés espagnoles… De son côté, Car Postal France, dont le siège social est à Saint-Priest près de Lyon, a perdu le marché de transports urbains de Bourg-en-Bresse attribué à Keolis.