Au siège d'Autocars Faure, à Valençin (Isère), à gauche Antoine Cataldo et le Karman Jet.
JFB
La lutte contre la propagation du Coronavirus à l’intérieur des véhicules et la sécurisation sanitaire des passagers figurent en tête des priorités pour les entreprises de transports de voyageurs. Chez les Autocars Faure en particulier.
Le groupe dauphinois Faure vient d’acquérir une dizaine d’appareils Karman Jet (investissement unitaire : 2 600 €), pour des raisons d’efficacité et de maniabilité, justifie la société. Les qualités virucides de l’appareil et de son produit ont été contrôlées et certifiées, bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail.
Un système déjà en œuvre dans l'aéronautique
Une fois installé à l'intérieur du véhicule, l’appareil diffuse des particules particulièrement fines, de 4 à 5 microns contre 100 à 200 microns pour les pulvérisateurs traditionnels. Il s’agit d’une solution aqueuse biodégradable, non toxique. Pour un véhicule classique d’une cinquantaine de places, le traitement dure près de cinq minutes. Il faut compter ensuite entre 10 et 30 minutes avant l’arrivée des passagers et du conducteur. Cette pulvérisation tue les virus enveloppés (dont le coronavirus), les bactéries, les champignons… Le Karman Jet a déjà été adopté par le milieu de l’aéronautique (Airbus, Boeing…).
800 autocars à sécuriser
« D’un poids de quatre kilogrammes, il est facile d’utilisation. Chaque pulvérisation utilise 25 millilitres de produit et les cartouches installées dans l’appareil sont d'une contenance d’un litre, ce qui garantit une large période d’utilisation, d’autant que chaque nébulisation de ce liquide laisse une barrière anti microbienne et virucide de 10 jours », précise Antoine Cataldo, directeur général du groupe Faure.
Ces appareils seront répartis sur les différents entrepôts du groupe Faure et serviront à traiter une flotte qui compte plus de 800 autocars. Les Karman Jet sont de conception et de fabrication européennes et sont commercialisés par une société bordelaise.