Le nouveau hub de Mondial Relay à Saint-Priest, ouvert début novembre, traite déjà 50.000 colis par jour avec 62 employés.
En croissance accélérée, le spécialiste nordiste de la livraison de colis au particulier, Mondial Relay, vient d’ouvrir à Saint-Priest un hub qui traite déjà 50.000 colis par jour et dont la capacité pourra atteindre les 200.000 colis.
« Nous connaissons une croissance à deux chiffres depuis dix ans, confirmée en 2018 par une progression de 37 % et qui sera plus importante encore cette année » explique Antoine Pottiez, président de Mondial Relay (filiale du groupe allemand Otto). « Nous récoltons les fruits d’une stratégie qui a consisté à ne pas se concentrer uniquement sur les grands sites d’e-commerce. Nous avons aujourd’hui 48.000 sites partenaires. Il y a dix ans, nous avons également proposé la première alternative à la Poste pour l’envoi de colis entre particuliers à un prix inférieur de 40 %. Et si notre activité est majoritairement réalisée en BtoC, nous sommes particulièrement portés par les colis entre particuliers », poursuit-il.
Conséquence de cette croissance : il faut améliorer l’efficacité voire redimensionner les infrastructures de gestion de flux des colis. Un plan d’investissement triennal de 25 millions d’euros a été lancé par l’entreprise et, dans la région, plusieurs chantiers ont été ou vont être engagés. Une agence de distribution a été ouverte près de Clermont-Ferrand. Une autre le sera prochainement dans la vallée de la Maurienne. D’autres seront mécanisées. Mais surtout, un hub géant a été implanté à Saint-Priest début novembre pour délester le site de Mions. Il y a six ans, Mondial Relay s'était en effet installé dans cette commune avec un entrepôt de 3.800 m² qui faisait office à la fois de hub et d’agence de distribution. Comme beaucoup d’autres sur le territoire, cet équipement n’est plus suffisant.
La capacité de passer de 50 à 200.000 colis traités par jour
Mondial Relay a donc fait construire et pris en location un bâtiment de 6.000 m² qu’il a équipé au terme d’un investissement de 4,5 millions d’euros et qui emploie déjà 62 personnes. « Ce nouveau hub traite actuellement 50.000 colis par jour mais il pourra aller jusqu’à 200.000 » conclut Antoine Pottiez. L’augmentation du nombre de colis entraîne logiquement une multiplication du nombre de points relais qui va passer dans la région de 1.100 (9.000 en France) à 1.400 (13.000 en France) d’ici 2020.