Jean-Michel Mathieu, directeur général de Joon et Franck Terner, directeur général d'Air France
JFB
La nouvelle compagnie « hybride » d'Air France ne décollera qu'au départ de Paris contrairement à Transavia ou Hop ! Air France, autres compagnies du groupe.
La vente des billets Joon a démarré ce lundi 25 septembre, jour de la présentation de cette compagnie hybride du groupe Air France à Paris. « Hybride car il ne s'agit ni d'une compagnie low cost, ni d'une compagnie traditionnelle », explique son directeur général Jean-Michel Mathieu. Inscrite dans la feuille de route du programme "Trust Together" d'Air France, elle doit permettre la reconquête de liaisons mises à mal (voire abandonnées) à cause d'une concurrence internationale acharnée. Une situation qui a contribué à l'érosion progressive des parts de marché du pavillon français depuis plusieurs années. « La diminution de nos coûts doit permettre des tarifs compétitifs », assure Jean-Michel Mathieu, directeur général de Joon.
Priorité au moyen-courrier
C'est le réseau moyen-courrier qui décollera le plus vite, dès le 1er décembre sur des liaisons où les compagnies low cost ont sans doute pris le plus de parts de marché : Barcelone, Berlin, Lisbonne et Porto (près de 120 vols par semaine), à partir de 39 euros. Puis le long courrier, à partir du printemps prochain, avec Fortaleza (Brésil) et Mahé (Seychelles), soit 5 fréquences hebdomadaires, à partir de 249 euros.
Rien pour les aéroports régionaux
Si 28 avions (18 moyens courriers et 10 longs courriers) vont rejoindre Joon, il n'est pas prévu que ceux-ci soient déployés ailleurs qu'au départ du hub de Paris-Charles de Gaulle. Contrairement à Transavia ou Hop ! Air France, autres compagnies du groupe, qui irriguent le territoire national. « Nous nous concentrons sur notre hub de Paris-Charles de Gaulle », confirme Franck Terner directeur général d'Air France.