Jean-Pierre Grangeon dirige l’entreprise familiale.
V.C.
Le transporteur stéphanois Sogranlotrans a bouclé fin mars la reprise de son homologue Ballet, entreprise familiale de Haute-Saône jusqu’alors dirigée par Anthony Ballet.
Cette acquisition s’est faite par le biais du holding du groupe ligérien, avec le soutien de deux partenaires bancaires. Les deux sociétés restent juridiquement autonomes. Avec Ballet, qui réalise 6 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 49 salariés, Sogranlotrans s’ouvre un autre axe de développement. Alors que la PME stéphanoise est positionnée sur un axe nord-sud, le long du sillon rhodanien, en direction de la région parisienne et du centre de la France, et surtout de l’Alsace avec son client historique Transco, l’entreprise exploite la transversale est-ouest, jusqu’aux Pays de Loire.
Des savoir-faire complémentaires
Les deux sociétés, qui ont peu de clients communs, ont des savoir-faire différents. Sogranlotrans est spécialisée dans la messagerie et des prestations régulières, avec vingt points d’exploitation entre Marseille et Lille, Rennes et Strasbourg, mais pas dans le Sud-Ouest où sont implantés ses principaux concurrents. Ballet est présente dans l’industrie du bois et de l’automobile autour des usines Peugeot et de leurs fournisseurs.
Une nouvelle plateforme
Début juin, Sogranlotrans, qui a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 16 millions d'euros avec 130 conducteurs, a transféré son siège et ses camions sur un nouveau site à Saint-Jean-Bonnefonds, près de Saint-Etienne. Cette plateforme de 25.000 m², qui comprend 2.000 m² de bureaux et d’atelier, représente un investissement de 2,5 millions d’euros. Elle est plus proche des axes de communication, de la rocade stéphanoise et de la future autoroute A45 entre Saint-Etienne et Lyon, à la croisée des chemins avec la route vers le Sud-Ouest et Toulouse via Le Puy.
La conception de cette plateforme a été particulièrement réfléchie. Un éclairage optimal et peu énergivore est assuré par des leds. Des équipements de levage permettent aux ouvriers de travailler à la bonne hauteur dans l’atelier.
Cet article a été publié dans le numéro 2296 de Bref Eco.