A Grenoble, GEM doit suivre le rythme effrénée des grandes écoles internationales.
Braiman
L’école GEM lance sa nouvelle plateforme de marque pour orchestrer l’ensemble de ses communications. Autour du concept de « Business lab for society », elle fédère ses communautés et renforce son identité à l’étranger dans un contexte exacerbé de course aux compétences.
La direction marque, digital et communication de l’école a travaillé avec l’agence Super Regular de Grenoble, spécialisée en stratégie et design de marque et qui compte à son catalogue des sociétés comme Botanic, Michelin, Fusalp, Schneider ou Opinel. L’enjeu était de trouver de nouveaux outils destinés à affirmer la dimension de « laboratoire à ciel ouvert pour inventer l’entreprise et la société de demain », selon le directeur de l’école, Loïc Roche.
Une nouvelle signature, Act think impact
Sous la marque ombrelle « Business lab for society » GEM a fait réaliser par l’agence grenobloise Keep-it up, un film rassemblant ses codes génériques : des racines locales et technologiques, la vitalité des étudiants et des collaborateurs, son ancrage international et géopolitique, et « son état d’esprit pionnier ».
Une signature a aussi été créée pour accompagner les outils de communication. GEM a misé sur Act think impact afin de mettre en avant trois qualités : l’action, l’esprit critique et le mouvement. Le site internet bénéficie également d’une refonte graphique dans une logique de média avec des flux de contenus.
Un contexte concurrentiel tendu entre écoles dans le monde
Cette opération de marketing et le choix assumé de proposer des codes en anglais répondent à un contexte concurrentiel tendu entre grandes écoles de commerce et de management dans le monde. « Nous sommes d’abord une école internationale basée en France », souligne Anne-Laure Oudinot, directrice marque, digital et communication.
Avec 8.000 étudiants dont 60 % d’étrangers, un budget de 60 millions d’euros, un effectif permanent de 500 personnes pour 1.000 intervenants, GEM doit conforter sa marque pour séduire les élèves mais pas uniquement. Elle veut répondre « au mercato de professeurs » sur le marché international, de plus en plus chers et regardant sur la réputation des écoles.