BSA fournit des produits prêts à l’emploi aux professionnels du décolletage et de la mécanique.
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A Vougy, dans la vallée de l’Arve, la société BSA, fondée et dirigée par Victor Asensi et spécialisée dans la transformation de la matière par écroûtage, poursuit ses investissements.
L'entreprise verra ainsi l'arrivée en septembre 2018 d’une quatrième ligne d’écroûtage, ainsi qu'un agrandissement de 5.200 m² qui viendra compléter les 7.800 m² actuels. Pour rappel, l'écroûtage est une opétration de transformation de la matière qui permet de garantir la qualité métallurgique des produits aux clients que sont les professionnels du décolletage en particulier.
Victor Asensio a créé BSA en 2006 en Haute-Savoie pour compléter l’activité de RDV, une société de négoce de matière sur la vallée de l’Arve qu’il avait démarrée dès 1993. « Avec BSA, qui était à l’origine un dépôt de métal, il s’agissait de faire de l’export avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne. »
Un site de production envisagé en Allemagne
En 2009, un dépôt a été ouvert en Allemagne, suivi d’un autre à Barcelone en 2010. En septembre 2014, BSA a pris un virage avec le rachat d’un site de production à l’allemand ThyssenKrupp à Vougy.
Aujourd’hui, le groupe compte également deux bureaux commerciaux en Allemagne dont un ouvert récemment à Düsseldorf, avant la création potentielle d’un site de production en 2019 ; ainsi qu’un bureau de vente en Italie.
Une croissance de 10 à 20 % par an
Le groupe affiche ces dernières années une croissance annuelle située entre 10 et 20 % « et chaque année, on embauche ! », se félicite Victor Asensio qui affiche un chiffre d'affaires 2017 de 32 millions d'euros. De 20 personnes en 2016, le site de Vougy est passé à 30 en 2018.
Le dirigeant de BSA, qui exporte 90 % de son CA dans 20 pays européens, « regarde, tout en restant très prudent, du côté de la grande exportation : vers la Chine, ou la Russie, un marché difficile, mais aussi le Mexique, ou les Etats-Unis ». Il est accompagné dans sa prospection par Bpifrance.
Par ailleurs, BSA se relance sur le segment de la fabrication de lopins à longueur (cela consiste à couper les barres à la longueur exacte voulue par les clients). « ThyssenKrupp le faisait mais lorsque l’on a repris le site, on s’est surtout concentré sur l’écroûtage. Maintenant que ça fonctionne bien, on lance cette nouvelle offre », se réjouit le dirigeant
Cet article a été publié dans le numéro 2329 de Bref Eco.