Le projet de cession de l'usine Rio Tinto Alcan de Saint-Jean-de-Maurienne se précise : "Il y a des repreneurs possibles" a indiqué un porte-parole du ministère du Redressement productif à l'AFP. Cette déclaration vient partiellement confirmer les informations du quotidien Les Echos qui évoque l'intérêt de deux candidats pour le site savoyard.
Le premier serait l'allemand Trimet (chiffre d'affaires : 1,4 milliards d'euros), spécialiste de l'aluminium, qui dispose de cinq sites de production outre-Rhin mais n'est pas encore implanté en France. L'identité du second repreneur potentiel n'est pas connue, mais il serait venu visiter l'usine il y a quelques semaines.
Pas de nationalisation
L'un des dossiers de reprise pourrait faire appel au FSI mais le ministre, Arnaud Montebourg, a écarté l'hypothèse d'une nationalisation évoquée par le journal Le Monde en début de semaine. Le groupe anglo-canadien Rio Tinto Alcan privilégie la vente du site, faute de réussir à négocier son contrat avec EDF qui lui donne accès à des tarifs très préférentiels dans l'achat d'électricité, un coût majeur dans la production d'aluminium. Les discussions sont actuellement au point mort avec le fournisseur d'énergie et le contrat expire en mars 2014.
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