Nouvel ilot robotisé
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L’équipementier automobile canadien augmente fortement ses capacités de production dans la Loire, grâce à un nouveau contrat avec le constructeur Stellantis.
Plusieurs nouvelles lignes d’usinage sont en cours d’installation sur le site de Linamar à Saint-Chamond, qui en compte déjà huit sur lesquels travaillent 200 personnes. Le groupe industriel canadien (25 000 salariés) s’apprête à y fabriquer des pièces de transmission qui équiperont de nouveaux modèles de véhicules du groupe Stellantis, à motorisation hybride pour la plupart.
Cet investissement d’une trentaine de millions, qui doit être achevé à la fin du premier semestre 2023, s’accompagnera du recrutement d’une centaine de personnes « sur des postes de production pour la majorité d’entre elles », indique Cédric Febbraro qui dirige cette usine du groupe canadien. Ces emplois (ouvriers, techniciens, ingénieurs) concernent des postes d’opérateurs sur machine, de régleurs, de conducteurs de ligne, ainsi que les services méthodes, qualité, contrôle et logistique.
Outre le recours à Pôle emploi pour les recrutements, l’entreprise est accompagnée par différents partenaires publics et privés dans le financement des formations (de 15 jours à six mois, suivant les postes). Mais à la différence de son investissement de trois millions d’euros de 2020-2021, qui a bénéficié du plan de soutien à la filière automobile et aéronautique de France Relance, le groupe Linamar indique cette fois-ci ne pas recevoir de subvention.
100 millions d’euros d’ici trois à cinq ans
À la fin de l’été prochain, à l’issue de cette extension du parc-machines d’usinage associé à des robots dotés de caméras pour accroître l’automatisation de certaines tâches, la quasi-totalité de l’usine saint-chamonaise sera alors occupée. Cette dernière, créée en 2015 sur le site Novaciéries autrefois dédié à l’industrie de l’armement, résulte de la fusion de deux ex-établissements de Famer Industrie repris par le groupe canadien.
Le chiffre d’affaires de Linamar Saint-Chamond devrait atteindre 100 millions d’euros d’ici trois à cinq ans, selon sa direction, contre une quarantaine de millions l’an dernier.