Sur son site d’Aurillac, Biose cultive des bactéries qui, après fermentation et lyophilisation, sont conditionnées sous différentes formes pour des laboratoires.
biose
Précurseur des recherches sur le microbiote - l’entreprise a été fondée en 1951 à Aurillac - Biose crée des médicaments, des dispositifs médicaux et des compléments alimentaires autour de la santé par le microbiote (ou flore intestinale).
Sur son site d’Aurillac, Biose cultive des bactéries qui, après fermentation et lyophilisation, sont conditionnées sous différentes formes pour des laboratoires. Elle est ainsi devenue leader européen dans la gynécologie et expert dans les soins de la dysbiose (déséquilibre de la flore intestinale) et dans l’arthrose.
« Biose a acquis une expertise et un savoir-faire dans le domaine du microbiote. Depuis 40 ans, l’entreprise développe des médicaments à base de probiotiques. Elle se situe sur un marché en plein essor où il y a beaucoup d’opportunités, notamment dans le secteur alimentaire qui utilise les probiotiques par exemple dans les yaourts », précise Sabra Karanaciri, responsable marketing. Pour rester à la pointe, la société investit en R & D 35 % des 19 millions d’euros de chiffre d’affaires qu'elle a réalisé en 2019 (contre 10 à 15 % en moyenne dans l’industrie pharmaceutique).
La société dirigée par Stanislas Desjonquères souhaite développer d’autres produits dans le secteur de la gynécologie et de l’arthrose. Elle analyse aussi d’autres secteurs à fort potentiel. Ses recherches intéressent les laboratoires qui recherchent, pour leurs patients, des traitements plus respectueux de l’organisme.
Biothèque de souches
Biose et ses 152 personnels (132 à Aurillac, 20 à Clermont-Ferrand) ont constitué une véritable biothèque et conserve de nombreuses souches. Elle est l’une des rares entreprises dans le monde à pouvoir développer et produire des souches à l’échelle industrielle aux normes pharmaceutiques, selon Sabra Karanaciri. Un atout qui lui attire des clients américains. L’entreprise réalise d’ailleurs 60 % de son activité à l’export, dans 40 pays situés essentiellement en Europe et en Asie.
Cet article a été publié dans le numéro 2396 de Bref Eco.