L'accélérateur de start-up est installé dans l'immeuble Boréal de Boehringer Ingelheim.
C’est une première pour le groupe pharmaceutique allemand. S’appuyant habituellement sur ses compétences internes pour innover, il a décidé de se tourner aussi sur la R & D déployée par des start-up, pour s’en inspirer. En janvier, il accueillera sur son site de Lyon-Gerland trois jeunes pousses dans sa toute nouvelle pépinière.
Le groupe inaugurera prochainement un accélérateur de start-up, le premier dans l’agglomération lyonnaise consacré à la santé digitalisée. Conçu avec le réseau 1Kubator, cet outil est installé dans l’immeuble Boréal, dans le Biodistrict de Lyon-Gerland, au siège France des activités de santé animale du groupe.
Trois start-up dans un premier temps
La nouvelle pépinière accueillera dans un premier temps trois start-up qui suivront un programme d’accompagnement de six à douze mois, organisé par 1Kubator et destiné à accélérer leur développement (R & D, production de médicaments, digitalisation, réglementation, finance, juridique…). Il s’agit de Lili Smart (solution connectée d’assistance pour les personnes en perte d’autonomie - Parkinson, Alzheimer…- et leurs proches), de Medeo (solutions de transfert et traitement de données dédiées aux professionnels de santé), et de Tibot (robots d’assistance pour l’aviculture).
A terme, accompagner six start-up chaque année
« A l’issue de ce programme d’accélération, les start-up hébergées chez Boehringer Ingelheim pourraient bénéficier d’un accord commercial ou même d’un investissement direct grâce au fonds de capital-risque de notre groupe », explique Jean Scheftsik de Szolnok, président de Boehringer Ingelheim France. Il précise : « Au terme de douze mois, soit nous nous séparons « bons amis », soit nous décidons de développer des produits en commun. Nous pouvons aussi engager des financements, quelle que soit leur forme. »
A terme, Boehringer Ingelheim envisage d’accompagner six start-up chaque année tant en santé animale qu’en santé humaine. Le nouvel incubateur entretiendra des relations directes avec le BIX, un lab interne d’innovation digitale dédié à la e-santé que le groupe a créé il y a un peu plus d’un an.