La start-up Life 01 arrive sur le marché de l'habitat avec un purificateur intégré à un lplafonnier.
Life 01
Les annonces récentes d’Ethera, d’Adeunis et de Life 01 sur la qualité de l’air en milieux fermés mettent en lumière l’expertise du bassin grenoblois dans un domaine où le groupe Tera se fait une réputation à l’échelle mondiale.
La crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 a mis en évidence la question de la qualité de l’air, aussi bien dans les logements que dans les ERP (Etablissement Recevant du Public). Le sujet n'est pas nouveau pour autant. Les lancements, en septembre dernier, des purificateurs d’air d’Ethera et de Life 01 ainsi que du capteur d’Adeunis s’inscrivent d'ailleurs davantage dans une logique sanitaire historique que dans un « effet d’aubaine ».
Le terrain avait été préparé depuis la création, en 2001, de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur. « Si la crise sanitaire a accentué la problématique du contrôle de la qualité de l’air, les besoins sont identifiés déjà depuis plusieurs années », souligne Franck Fischer, président d’Adeunis.
Tera à l'échelle mondiale
Un métier dont la PME grenobloise Tera s’est fait une spécialité mondiale. Les derniers mois ont été l’occasion de faire évoluer son organisation avec Tera Environnement (mesure en laboratoire de polluants chimiques) et Tera Sensor (développement de capteurs à destination d’intégrateurs pour mesurer en temps réel la qualité de l’air). L’activité capteurs a d’ailleurs été marquée par les premiers contrats américains et le groupe compte sur l’exercice 2021 pour qu'apparaissent « les perspectives d’une croissance rentable. »
Des milliers de capteurs dans les lycées
De son côté, Adeunis, spécialisée dans l'internet des objets dédié à la gestion des bâtiments, a décroché un contrat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes. L’entreprise va ainsi déployer 3 000 capteurs de la qualité de l’air dans les lycées. Ces contrôleurs connectés permettront d'y mesurer la teneur en dioxyde de carbone tout comme la température et l’humidité. Ethera, pour sa part, veut capitaliser sur son expertise dans la mesure de la qualité de l’air, afin de commercialiser sa gamme de purificateurs d'air basé sur une technologie utilisée dans les purificateurs Rowenta du groupe Seb. « Notre priorité est axée sur les lieux à risque, comme les écoles ou les restaurants où les contraintes de jauge sont très pénalisantes », explique Frédéric Hammel, son directeur général.
Un Elément® pour l'habitat
Enfin, Life 01, une jeune pousse créée fin 2018, a présenté lors du dernier MIPIM un purificateur d’air baptisé Elément®. C'est un système associant des microfibres en borosilicate avec des granulés de carbone, intégré à un plafonnier. Life 01 a conclu un partenariat avec un sous-traitant industriel d’Annecy qui lui permet de disposer d’une capacité d’assemblage de 20 000 unités à l’année. L’entreprise prépare déjà l’intégration de sa production qui devrait se faire à Fontaine et vise quant à elle les promoteurs immobiliers.