Fin 2020-début 2021, l’équipe de Saint-Genis-Laval devrait emménager à Lyon Confluence
Créée en 2004, CNS Communications est une société de conseil et d’expertise IT (réseau, cloud, sécurité, collaboration) qui accompagne quasi exclusivement des grands comptes dans l’évolution de leur infrastructure. Elle se positionne aujourd'ui sur l'intelligence artificielle.
En seize ans d’existence, la société fondée et présidée par Marc Budan a su rester indépendante, s’adaptant aux nouvelles problématiques de son secteur. « Depuis deux à trois ans, les réseaux se sont fortement complexifiés », souligne Marc Budan. Alors, désormais, CNS se focalise particulièrement sur l’automatisation des infrastructures : « Automatiser les infrastructures, les rendre beaucoup plus flexibles constituent de nouveaux défis et nous développons des outils pour cela », lance le président, très ambitieux dans ce domaine.
25 recrutements programmés
En moyenne et en temps normal (hors contexte pandémique !) CNS réalise une croissance annuelle de l’ordre de 25 à 30 %. « Elle s’établira plutôt autour de 5 % cette année, la crise générant des reports de projets », explique Stéphane Perrin, arrivé au poste de directeur général en juin 2020 et qui envisage un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros.
Pour autant, la société veut recruter prochainement quelque 25 talents supplémentaires. Afin de les préparer à la révolution technique de l’intelligence artificielle (IA), elle a peaufiné son projet RH « destiné à doter ses consultants du bon équilibre hardskills/softskills, indispensable à la maîtrise d’enjeux toujours plus complexes ». Pour ce faire, CNS Communications sponsorise depuis deux ans une chaire à Telecom Paris. « L’idée est de pouvoir utiliser l’IA au lieu de se sentir menacé par cet outil », résument les deux dirigeants qui ont déjà embauché trois alternants issus de cette formation et en forme quatre autres cette année.
Emménagement en centre-ville
Fin 2020-début 2021, l’équipe de Saint-Genis-Laval devrait emménager à Lyon Confluence, dans 400 m² de locaux au sein d’un immeuble de bureaux, « car à quinze kilomètres de Lyon, on a certaines difficultés à attirer des collaborateurs », souligne le directeur général. A Paris également, l’équipe, trop à l’étroit dans ses bureaux, est en train de bouger pour des locaux plus spacieux et plus conviviaux.
Cet article a été publié dans le numéro 2427 de Bref Eco.