Nommé, il y a un an, directeur général d’Indra (Bourgoin-Jallieu), joint-venture entre Renault et Sita (Groupe GDF-Suez), Loïc Bey-Rozet a réorganisé la société (130 personnes au siège) qui s’installera, en juin, sur Business Airport (2 000 m2 ; Vaulx-Milieu).
Outre la déconstruction de véhicules hors d’usage (VHU) dans son réseau (320 démolisseurs), Indra vient de choisir 170 centres pour commercialiser des pièces de rechange d’occasion sous la marque Indra Automobile Recycling. “L’objectif est de développer l’usage de la pièce de réemploi en l’organisant au niveau national”, explique Loïc Bey-Rozet qui veut intéresser les assureurs dans le cadre de la récente loi les autorisant à chiffrer des réparations avec des pièces de réemploi.
Pour mettre en place son réseau, Indra va déployer un système informatique développé en interne (1,6 million d'euros investi). Cet ERP va permettre de tracer la voiture, les pièces et la matière. En ligne de mire : la création, fin 2012-début 2013, d’un site de vente en ligne de ces pièces de réemploi.
Indra espère ainsi multiplier par “deux ou trois le chiffre d'affaires actuel réalisé par les pièces de rechange d’occasion” (soit 28 % des 260 millions d’euros de chiffre d’affaires 2001 du réseau). En 2011, les 320 centres Indra ont pris en charge 350 000 véhicules.
Corinne Delisle
Bref Rhône-Alpes n° 2066 du 15/02/2012
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