Les difficultés du chantier du Musée des Confluences (maître d’ouvrage : Département du Rhône ; maître d’ouvrage délégué : Serl), projet majeur pour l’agglomération lyonnaise, semblent derrière lui. La construction avance désormais sans encombre et les structures s’élèvent à vue d’œil, entre Rhône et Saône. Le gros œuvre en cours a été confié à un groupement dirigé par Vinci Construction France (Vinci/GTM/Permasteelisa/SMAC).

175 millions d’euros d’investissement

Hélène Lafont-Couturier, directrice des Musées du Rhône qui a succédé à Michel Cotté, annonce une ouverture au printemps 2014 et évoque déjà les premières expositions de l’établissement qui reprendra le fonds constitutif de l’actuel Muséum d’Histoire Naturelle et Musée Guimet. Conçu par l’agence autrichienne Coop Himmelb(I)au, qui a signé une architecture futuriste, laquelle marquera très fortement l’entrée sud de Lyon, le Musée des Confluences représente un investissement de 175 millions d’euros, auxquels il faut rajouter les 60 millions qui avaient été engagés dans la phase initiale (fondations).

Le Musée des Confluences est l’un des trois musées du Département du Rhône, avec le Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière (8 000 m2 sur 7 hectares ; budget annuel de fonctionnement : 4,6 millions d'euros ; 55 personnes) et celui de Saint-Romain-en-Gal (12 000 m2 sur 6 hectares ; 4,4 millions d'euros ; 50 personnes). Il sera le plus important : 22 000 m2 dont 6 000 m2 d’exposition. Sans oublier les 24 000 m2 du jardin avoisinant, qui sera ouvert au public. Il emploiera une centaine de personnes (dont les trois quarts en provenance de l’actuel Muséum). Son budget de fonctionnement est en cours de finalisation.

Didier Durand

Photo : ©D. Durand

Bref Rhône-Alpes n° 2074 du 18/04/2012

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