Certes, le projet de ligne aérienne entre Lyon et Dubaï n’est pas nouveau. Mais, après l’ouverture d’une ligne entre Genève et Dubaï, en juin dernier, on pouvait craindre le choix d’une autre escale française par Emirates Airlines. Pourtant, des trois villes qui restaient en compétition, Marseille, Toulouse et Lyon, c’est finalement cette dernière qui vient d’être choisie par la compagnie de Dubaï, dans le cadre de son développement à l’intérieur de l’Hexagone.
L’importance économique de la région Rhône-Alpes y est sans doute pour beaucoup. Ses cinq fréquences hebdomadaires sont une bonne nouvelle pour l’aéroport parce que, au-delà de la desserte de cet émirat, elle ouvre la voie à tout un faisceau de correspondances, vers une cinquantaine de villes d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et de l’Océan Indien en particulier.
En revanche, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Air France qui voit arriver à Lyon un nouveau concurrent de taille dont la qualité de service est reconnue.
Jean-François Bélanger
Photo : ©J.-F. Bélanger
Bref Rhône-Alpes n° 2084 du 11/07/2012
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