Le Cirque Imagine a accueilli 25.000 spectateurs en 2017.
Le cirque Imagine a fait ses preuves. Après cinq ans de présence et de succès au Carré de Soie, dans l’Est lyonnais, l'entreprise aborde désormais une nouvelle phase de son développement. Elle pourrait prendre la forme d’une franchise avec, pour objectif, l’ouverture de nouvelles unités dans plusieurs grandes villes européennes.
Imagine, c’est un cirque sédentarisé de la génération actuelle, celle qui fait référence au leader mondial du genre, le Cirque du Soleil. David et Anastasia Massot possèdent cependant en la matière une vraie légitimité puisque David est le représentant de la sixième génération d’une famille circassienne.
120 représentations par an
Tous deux se sont engouffrés dans cette brèche, en 2012, avec l'appui de la Métropole de Lyon. Sous les 1.300 m² de ses trois chapiteaux d’une capacité totale de 1 000 personnes, Imagine propose depuis, toute la panoplie d’un spectacle dont les numéros font appel à des artistes de cirque et de cabaret pour des dîners spectacles, soit au total 120 dates préprogrammées par an, plus les opérations privatives. Pour ces dernières, les entreprises s'y bousculent.
Une structure juridique légère, profitable depuis 2014, porte les investissements. Elle réinjecte régulièrement de l’argent pour améliorer son accueil, ses prestations… 100 000 euros, l’année dernière pour un nouveau système de sons et lumières, 160 000 euros cette année pour de nouveaux gradins
Je souhaite dupliquer notre modèle dans de grandes villes européennes
L’année dernière, Imagine a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros pour 25 000 spectateurs. 60 % pour le grand public et 40 % pour les événements. L’entreprise emploie une vingtaine de salariés à temps plein, dont huit intermittents du spectacle. Et elle envisage l’accueil de 300 événements par an.
« Je souhaite dupliquer notre modèle dans de grandes villes européennes qui n’ont pas ce genre de lieu. En particulier, je pense à Genève et Barcelone, pour débuter, avec des partenaires intéressés à qui nous pourrions convenir d’un système de franchise classique, comprenant un droit d’accès et une redevance sur le chiffre d’affaires », envisage David Massot.