Le prix des barrières anti-inondation (ici le modèle Poséidon) varie selon le modèle et la taille.
L’entreprise bugiste, qui fêtera ses 200 ans en 2021, s’apprête à lancer sur le marché une barrière contre les inondations, destinée aux particuliers.
Société du groupe Métalpe depuis 2013, Feugier Environnement évolue habituellement sur un marché de niche, à travers la fabrication d’équipements d’ouvrages hydrauliques et de barrières contre les inondations.
Sa nouvelle barrière sera prochainement proposée à la vente sous forme de kit dans la grande distribution et sur le site Web de Feugier. Le premier test commercial est en cours dans une grande surface de bricolage de Fréjus.
« Compte tenu de la récurrence des événements climatiques, nos barrières sont de plus en plus sollicitées, observe Xavier Decomble, le directeur de l’entreprise. Notre métier concerne la protection, la régulation et la maîtrise des débits d’eau. »
Nouveau vérin mécanique
L’entreprise réalise 45 % de son activité avec les barrières anti-inondation et 55 % avec ses vérins. Elle lance également un nouveau vérin mécanique crémaillère qui, contrairement aux vérins hydrauliques, n’utilise pas d’huile, dans un souci environnemental. Ce nouveau produit s’adresse aux exploitants d’ouvrages hydrauliques tels que la CNR (Compagnie nationale du Rhône), EDF ou de plus petites sociétés. L’export représente entre 25 % des 2 millions d'euros de chiffre d’affaires de Feugier Environnement, en particulier en Afrique subsaharienne et au Maghreb. Un partenariat avec une entreprise canadienne est aussi en cours depuis 2011.
A Sault-Brénaz, l’ancrage local de la société et de ses 10 salariés est très fort : créée en 1821 par Louis Feugier, l’entreprise est restée dans la même famille pendant six générations. « Nous travaillons en circuit court et tous nos produits sont entièrement fabriqués à Sault-Brénaz. »
Le dernier gros investissement - à hauteur de 200.000 euros -, remonte à 2016, avec une machine à commande numérique. « Nous avions l’intention de réinvestir mais compte tenu de la situation actuelle, nous préférons attendre la fin de l’année » conclut Xavier Decomble.
Cet article a été publié dans le numéro 2422 de Bref Eco.