Spécialiste de l’archivage et l’analyse sémantique dans le big data, Perfect Memory franchit une nouvelle étape dans son développement à l’international : la start-up clermontoise vient de signer un contrat avec l’un des plus gros studios de Hollywood.

En signant un contrat avec le studio américain Movie Labs, pour un projet baptisé « Useable VFX Archive », Perfetc Memory a pour objectif d'apporter une réponse à l’exploitation des archives d’effets spéciaux numériques.

Derrière Movie Labs, pas très connu du grand public, se cachent en réalité les studios Disney, 20th Century Fox, Paramount, Sony Pictures, Universal et Warner Bros. « C’est un marché potentiel de plusieurs dizaines de millions d’euros qui s’ouvre à nous ! », se réjouit Steny Solitude, directeur et fondateur de Perfect Memory.

Movie Labs n’avait pas de solution pour archiver leurs données

« Nous nous sommes rencontrés en janvier dernier, lors d’un salon à Londres. Puis il y a eu le confinement et en avril ils nous ont relancés. Movie Labs n’avait pas de solution pour archiver, préserver et garantir la continuité d’accès à leurs données. Notre solution est innovante et disruptive. C’est ce qui a fait la différence. Cet été, nous leur avons présenté notre pilote pour montrer que notre outil était pertinent et adapté à leur demande. »

Tombés sous le charme des « frenchies », les Américains viennent donc de conclure un premier contrat avec la start-up auvergnate. « A présent, nous allons nous rendre à Hollywood (réellement ou à distance en fonction de la situation sanitaire) pour proposer notre solution à d’autres studios. Cela devrait déboucher sur de jolis contrats ! »

Créée en 2008, Perfect Memory est devenue en quelques années un spécialiste de l’archivage de données reconnu au plan international. Rachetée en 2018 par le groupe pluridisciplinaire Implid (pdt : Jean-Loup Rogé ; Lyon), l’entreprise a connu une croissance soutenue et compte désormais une trentaine de salariés à Clermont, Lyon et Paris. Elle compte parmi ses clients de grands noms comme le PSG, RTL ou encore la plateforme Eurovision.

Cet article a été publié dans le numéro 2427 de Bref Eco.