Le premier volet du plan de simplification et de compétitivité pour 2021 a été signé ce mercredi 31 mars chez Michelin, entre direction et syndicats.
Quelques semaines après l’annonce, le 6 janvier, de la suppression de 2.300 postes d'ici 2023, Jean-Paul Chiocchetti, directeur France, et Sophie Benchetrit-Balmary, directrice des relations sociales France, ont livré les premiers contenus de l’accord-cadre conclu ce matin avec les quatre principales organisations syndicales (CFE-CGC, CFDT, Sud et CGT).
Au total, 530 postes seront supprimés en 2021 sur la base du volontariat à l’échelle du groupe France qui compte 17 000 salariés. 313 se feront dans le tertiaire et 217 dans les emplois industriels.
Le siège social très impacté
Le siège de la manufacture à Clermont-Ferrand sera le plus impacté, avec 290 postes. Dans le même temps, la direction relativise l'ampleur des départs volontaires et annonce la création de 200 postes en 2021 « pour accompagner la croissance structurelle du Groupe et les nouveaux domaines de compétences comme l’hydrogène et les nouveaux matériaux », souligne Jean-Paul Chiocchetti.
« La négociation a été engagée, intense, parfois tendue », a reconnu Sophie Benchetrit-Balmary. Pour ceux qui quittent le groupe, « personne ne partira en dessous de 60 000 euros d’indemnités », a assuré la direction. Ceux qui bénéficieront d’une mesure d’âge pourront toucher jusqu’à 75 % de leur salaire dans le cadre d’un départ à la retraite anticipé et seront accompagnés dans leur rachat de trimestres « jusqu’à 100 % ».
Le plan de simplification et de compétitivité de Michelin touchera l’ensemble des sites industriels ou tertiaires français.