La croissance de l'ESN Captivea, basée à Savoie Technolac, est dopée par les très bonnes performances du logiciel Odoo dédié à la gestion des entreprises (vente, finance, comptabilité, ressources humaines, gestion des stocks, production, e-commerce…).

« Notre mission d’intégrateur est d’installer ce logiciel, de le paramétrer et de former ses utilisateurs. Nous sommes leader mondial sur ce marché assez nouveau mais qui bouge beaucoup », explique Sébastien Riss, président de la société savoyarde de services informatiques.

Après avoir travaillé dans des cabinets de consulting, cet ingénieur informatique a lancé en 2007 Captivea avec deux autres associés qui se sont progressivement retirés. Désormais seul actionnaire, il a créé en 2018 une filiale basée à Orlando (Floride). En 2021, il a ouvert une deuxième filiale dans l’ouest de l’Inde et a rassemblé, à Savoie Technolac, ses activités auparavant dispersées entre Chambéry et Grenoble. Ses nouveaux locaux sont en cours de rénovation.

Cap sur Singapour et le Luxembourg

En 2022, l’intégrateur s’implantera à Singapour et au Luxembourg. Au total, il emploie 80 salariés répartis entre la Savoie (30 personnes), les États-Unis (30) et l’Inde (20). Une dizaine de collaborateurs supplémentaires vont être recrutés d’ici le mois d’avril, en particulier à des postes de consultants et développeurs.

« Nous embauchons des candidats à potentiel, par exemple des personnes en reconversion qui ont une expérience du monde de l’entreprise et un bagage technique. Notre programme d’intégration repose sur une formation conséquente, du tutoring, du coaching », poursuit Sébastien Riss.

Partenaire Odoo, Captivea a triplé son chiffre d’affaires ces quatre dernières années pour atteindre les 5,5 millions d’euros en 2021. La société intervient pour le compte d’environ 300 clients, de toutes tailles : de deux à trois utilisateurs pour les plus petits jusqu’à des groupes comme la Banque Postale et même une filiale de la Nasa. Si ses perspectives de développement sont bien mondiales, la société savoyarde compte aussi renforcer ses positions auprès des entreprises du territoire.

Cet article a été publié dans le numéro 2488 de Bref Eco.