© Fabrice Schiff
Sandrine Delaye est directrice des ressources humaines France chez Ecotone, spécialiste de l’alimentation biologique. Elle intège cette entreprise en 2001, lors de son stage de fin d’études, au terme de son DESS effectué à l’iaelyon.
- Audrey Desfève
« Ma mission ? Que les bonnes personnes soient au bon endroit, que les salariés soient engagés, trouvent du sens dans leur travail et grandissent au sein de l’organisation. » Sandrine Delaye, directrice des ressources humaines chez Ecotone France depuis six ans, résume ainsi son métier. L’entreprise compte quelque 450 collaborateurs en France, dont environ 300 au siège social de Saint-Genis-Laval.
Ecotone est spécialisée dans l’alimentation biologique. « Je suis très fière de travailler pour cette entreprise et les produits que nous proposons. » Aujourd’hui âgée de 48 ans, Sandrine Delaye a intégré l’entreprise voilà 24 ans. « Je suis entrée en tant que stagiaire, dans le cadre de mon DESS, effectué à l’iaelyon », explique-t-elle. Elle a ensuite occupé différents postes jusqu’à sa fonction actuelle. « Le groupe a beaucoup évolué, je ne me suis jamais ennuyée ! »
En janvier 2025, son périmètre s’est élargi avec de nouvelles responsabilités européennes et la coordination des expertises RH. « Mon rôle est de développer, avec mon équipe, des process et des outils communs à tous les pays où le groupe est présent en matière de formation, de rémunération, de performance humaine, d’engagement, etc. » Sandrine Delaye fait également partie du comité de direction de Bjorg et cie.
Diversité et inclusion
Les questions de diversité et d’inclusion, des axes prioritaires dans la stratégie RH d’Ecotone, l’intéressent tout particulièrement. Elle estime que la diversité dans les entreprises est une richesse à cultiver et qu’elle génère de la performance. La diversité s’exprime à travers les origines des collaborateurs, l’âge, mais aussi les parcours. « Je suis issue d’une formation universitaire. Il y a plus de 20 ans, nous étions moins représentés, dans des postes à responsabilités, que les personnes issues des grandes écoles. Aujourd’hui, l’image des IAE a beaucoup évolué. Leurs formations sont davantage reconnues. L’iaelyon propose des formations de qualité et ouvertes à tout public. »
Sandrine Delaye a effectué ses cinq années d’études supérieures à l’iaelyon : DEUG, licence et maîtrise AES (Administration économique et sociale), puis DESS Management des petites et moyennes organisations, oscillant entre les sites universitaires des quais du Rhône et de la Manufacture des Tabacs à Lyon. Non seulement cette formation lui correspondait, mais ce choix lui a permis de concilier études et sport de haut niveau. « J’étais gymnaste au niveau national. Le statut de sportif de haut niveau au sein de l’iaelyon m’a permis d’avoir de la souplesse dans l’organisation de mon agenda et de rester près de mon club », raconte-t-elle. La gym est un sport « exigeant », qui apprend « le sens de l’effort, la pugnacité et la résistance au stress ».
Le groupe a beaucoup évolué, je ne me suis jamais ennuyée !
Marraine de la promo 2023 des masters de l’iaelyon
En mars 2024, Sandrine Delaye est retournée dans les locaux de l’iaelyon, en tant que marraine de la promotion 2023 des masters. « J’étais super fière ! J’ai partagé mon expérience et donné des conseils. » Quels conseils donnerait-elle aujourd’hui à un jeune diplômé ? « J’en ai deux. Le premier est de ne jamais s’arrêter d’apprendre en profitant des missions qui nous sont confiées et des rencontres que l’on fait. Le second est d’être soi-même et authentique, deux notions importantes pour créer la confiance dans l’environnement professionnel. On ne peut pas tous être des clones ! »
Ecotone, acteur de l’alimentation biologique
Le groupe Ecotone compte, sous sa bannière, seize marques, dont Bjorg, Clipper et Alter Eco, distribuées dans 80 pays. L’entreprise, dont le siège est basé à Saint-Genis-Laval, emploie 1 600 personnes dans le monde. Ses sites de production sont localisés dans sept pays européens. Sous le statut d’entreprise à mission, elle s’est donnée pour raison d’être « nourrir la biodiversité ».
Cet article a été publié dans le magazine Connect'iaelyon #7 :