En amont des salons des Thermalies qui se tiendront à Paris, en janvier, et à Lyon, en février 2020, les 15 stations thermales (16 établissements) de Rhône-Alpes ont récemment présenté leurs nouveautés.
Les acteurs rhônalpins du thermalisme sont regroupés au sein de la Fédération Rhône-Alpes Thermal (sans l'Auvergne donc), dont le siège est à Aix-les-Bains. Calculée au 1er août, la fréquentation projetée pour l’année 2019 permet d’envisager une légère progression par rapport à celle de l’année dernière. Avec 80.000 curistes, ce périmètre régional représente 15 % des cures conventionnées du niveau national. Son chiffre d’affaires se situe à 56 millions d’euros, « ce qui correspond à une augmentation de 20 % depuis 2010 », commente Sophie Fournier, déléguée générale de Rhône-Alpes Thermal. Le développement de cette activité s’inscrit dans le Plan Thermal initié par la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Sa première phase 2016-2020 a concerné 9 stations thermales pour un montant d’aides publiques de 23 millions d’euros. Pour la seconde période, 2020-2024, qui mobilisera 20 millions d’aides, quatre stations ont candidaté : La Léchère (Savoie), Saint-Laurent (Ardèche), Vals (Ardèche) et Brides (Savoie), ces deux dernières étant déjà été retenues dans le cadre de la première phase.
30.000 curistes en 2021/2022 pour les Thermes Chevalley
L’objectif affiché de l’exécutif régional est de positionner Auvergne-Rhône-Alpes (130.000 curistes au total) comme une région de référence derrière l’Occitanie (188.000 curistes) et la Nouvelle Aquitaine. D'où la mise en place du plan de subventions et la multiplication des projets. Par exemple, à Aix-les-Bains, troisième station thermale nationale, les Thermes Chavalley planchent sur un nouveau spa de 1.000 m², soit un triplement de la surface actuelle, avec la construction d’une résidence d’une centaine de logements, pour un investissement de 12 millions d’euros. Ces aménagements permettront d’accueillir 600 curistes supplémentaires, avec un objectif d’atteindre les 30.000 curistes d’ici 2 ou 3 ans.
Maintenant que le thermalisme est reconnu comme bénéfique pour la santé, l’Association Française pour la Recherche Thermale (Afreth) envisage, en outre, d'investir 10 millions d’euros dans ce secteur !