L’Office de tourisme du Sancy espère cette année retrouver un niveau d'activité d'avant Covid.
OT Sancy
La saison de ski est lancée dans le Sancy avec une semaine d’avance. La neige déjà tombée en abondance redonne espoir aux stations du Puy-de-Dôme victimes du réchauffement climatique et du Covid ces deux dernières années.
« C’est une saison qui s’annonce vraiment bonne même si le doute est toujours permis en raison de l’épidémie », s’enthousiasme Luc Stelly, président de l’Office de tourisme du Sancy. Avec des hauteurs de neige d’un mètre au sommet et 40 centimètres au pied des pistes, c’est toute une économie de montagne qui reprend espoir. « Nous n’avions pas fait une ouverture comme celle-là depuis 2018 », poursuit Luc Stelly. En conséquence, le niveau de réservation des hébergements sur les stations est revenu comme avant Covid. Avec 52 % de taux de remplissage sur les vacances de Noël, le Sancy renoue avec les niveaux de 2018. « Nous sommes à 37 % la première semaine des vacances. En revanche, la deuxième, c’est le double, avec 68 % ! Tout cela nous redonne confiance après les deux années compliquées que nous venons de vivre. Nous restons optimistes et néanmoins vigilants », enchaîne le président de l’office de tourisme.
Problème de recrutement
Tout irait donc pour le mieux si les professionnels de la montagne n’étaient pas confrontés, eux aussi, à un problème récurrent de pénurie de main-d’œuvre. « Il nous manque des personnes à presque tous les postes : remontées mécaniques, caisses, magasins et surtout restauration. Les saisonniers ont changé de vie et parfois de métier pendant la pandémie. Nous avons dû former beaucoup de monde rapidement sur des postes en polyvalence. Il est clair que le pass sanitaire demeure un frein au recrutement », assure le porte-parole du Sancy.
Désormais, les stations du Puy-de-Dôme espèrent revivre des années fastes. Les deux saisons précédant la pandémie avaient permis d’afficher des chiffres d’affaires records d'environ 10 millions à Super Besse et de 5 millions au Mont Dore. « Ces chiffres restent pour nous des objectifs hauts à égaler, mais on y croit ! ».