La filière volailles fermières d'Auvergne représente un chiffre d'affaires global d'un peu plus de 50 millions d'euros.
Avec près de 8,7 millions de volailles mises en élevage en 2018, la filière volailles fermières d'Auvergne, qui mobilise près d'un millier de personnes pour un chiffre d'affaires global d'un peu plus de 50 millions d'euros, affiche une belle santé !
Avec près de 8,7 millions de volailles mises en élevage en 2018, les volailles fermières d'Auvergne représentent « un pilier de la filière agroalimentaire auvergnate », selon Marc Saulnier, président du Syndicat des volailles fermières d'Auvergne (Syvofa). Ces volailles arborent deux signes officiels de qualité, le Label rouge et l'IGP (Indication géographique protégée) attestant son origine auvergnate.
Elles répondent à un cahier des charges particulièrement strict « puisqu’à ces deux signes de qualité nous avons ajouté les allégations sans OGM et céréales françaises », complète Marc Saulnier. De plus, depuis 2012, pour jouir de l'appellation « Volailles fermières d'Auvergne », les volailles doivent être élévées sans antibiotiques. « Nous privilégions l'utilisation de méthodes alternatives naturelles telle que l'homéopathie et la phytothérapie si nécessaires, et les soins préventifs à base de plantes pour renforcer les défenses immunitaires. »
Un millier de personnes dont 360 éleveurs
La filière avicole auvergnate mobilise près d'un millier de personnes, dont 360 éleveurs répartis principalement dans l'Allier (163) et le Puy-de-Dôme (128 éleveurs). La filière compte aussi sept accouveurs (qui font éclore les œufs et livrent les poussins aux éleveurs), trois fabricants d'aliments (Sanders Centre Auverge, Axereal Elevage et Atrial), trois organismes de production (Force Centre, Socalim et Atrial) et quatre abattoirs régionaux (Arrivé Auvergne à Saint-Germain-des-Fossés et Allier Volailles à Escurolles, tous deux dans l'Allier, et André Volaille à Combronde et Sedivol à Isserteaux dans le Puy-de-Dôme).
Relais de croissance
86 % des près de 9 millions de volailles sont distribuées en GMS (grandes et moyennes surfaces) « qui n'est pas un marché porteur du fait de la baisse de fréquentation par les consommateurs », note Marc Saulnier, d'où la décision de partir à l'export. « Les volailles fermières d'Auvergne sont aujourd'hui présentes en Belgique (avec 3.000 à 4.000 volailles vendues par semaine), en Suède et Finlande (1.500 à 2.000 / semaine), en Roumanie (1.000 / semaine) et l’on cherche d'autres marchés à l'export », poursuit t-il.
La restauration hors domicile constitue un autre relais de croissance pour la filière tout comme les boucheries charcuteries traiteurs « où une frange de la population a décidé de revenir », analyse le président du Syvofa.