Antoine Pascalis veut déployer la boulangerie spécialisée dans la Pogne.
S.P.
Il y a un an, le réseau familial de boulangeries valentinoises Pascalis a été repris par un représentant de la 5e génération. Désormais aux commandes, Antoine Pascalis entend développer fortement l'entreprise.
Antoine Pascalis, 5e génération à la tête de la boulangerie familiale, affiche ses ambitions pour l’entreprise qu’il a reprise en décembre 2021 : « À horizon 2025, j’envisage d’atteindre 55 salariés (28 actuellement, NDLR) grâce à un développement maîtrisé dans le nord de la Drôme, notre territoire naturel. Un nouveau site à Chanos-Curson en juillet 2023 entraînera l’embauche d’une douzaine de personnes. Ouvert 7 J/7, cet emplacement sera doté d’un point de vente, d’un laboratoire pour la fabrication du pain et la cuisson d’une partie de la production et d’un salon de thé », confie le trentenaire qui a fait ses armes dans la banque et la finance à Paris avant de reprendre Pascalis.
Depuis le 15 novembre 2022, en plus des boutiques de Bourg-de-Péage (siège), Romans-sur-Isère et Tain-l’Hermitage, les Valentinois peuvent aussi déguster la pogne et ses recettes dérivées dans une nouvelle boutique. Autre projet important pour le jeune dirigeant : la création d’un nouveau site, encore en recherche, sur le bassin de Romans-sur-Isère et Bourg-de-Péage pour déménager le siège, la production et le musée de la Pogne.
Un impact positif
Celui qui a grandi au-dessus de la boulangerie y va pas à pas. « Avant de quitter Paris pour reprendre l’entreprise familiale, je suis venu, durant un an, tous les week-ends, travailler au laboratoire, la nuit, et beaucoup discuter de la gestion avec mon père. Je voulais me rendre compte des enjeux. Je me suis également formé la boulangerie bio au levain à l’École internationale de boulangerie. Quant aux collaborateurs, je les connaissais bien, évidemment, mais j’ai passé du temps avec eux pour m’imprégner de la culture de l’entreprise. »
Depuis qu’il est seul à la tête de l’entreprise, il la structure pour la faire grandir (le chiffre d'affaires 2021 était de 1,6 millions d'euros avec trois points de vente) et s’est doté d’un management intermédiaire en misant sur la promotion interne. Patron « nouvelle génération », Antoine Pascalis exprime son engagement sociétal : « Je voudrais que toutes les personnes qui franchissent nos portes, nos salariés comme nos clients, apprennent quelque chose. Le développement du musée avec la création d’ateliers de viennoiseries pour les particuliers ou encore la formation pour la montée en compétences de nos salariés contribueront à l’impact positif de Pascalis sur son environnement. »
Cet article a été publié dans le numéro 2518 de Bref Eco.