Le contrat a été signé lors du Salon international de l’agriculture, en présence de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture.
Inra - Lemaitre
Un an après le lancement du Laboratoire d’innovation territorial (LIT) grandes cultures en Auvergne, ses sept fondateurs (1) ont signé le contrat de consortium qui précise l’implication de chacun dans cette « initiative inédite dans le monde agricole français ».
Ce « laboratoire vivant dédié à l’agroécologie en grandes cultures en Limagne », qui vise à améliorer les performances économiques, environnementales et sociales des systèmes culturaux, ne manque pas d’originalité. Les terres de Limagne Val d’Allier vont se transformer en « véritable laboratoire d’innovation collaborative ciel ouvert : des agriculteurs vont innover avec les chercheurs ou les entreprises et conduire des expérimentations dans leurs champs », décrit son animatrice, Bérengère Gouhier.
Plusieurs thématiques ont été retenues : gestion de l’irrigation, qualité des sols, robotique, nouvelles filières, conditions de travail des agriculteurs, etc. Un premier « appel à idées public » a recueilli 54 propositions et les premiers projets devraient être lancés en fin d’année.
Un Club des financeurs constitué
Agriculteurs, acteurs de la recherche, de la formation et du développement, entreprises - des grands groupes aux start-up -, services de l’Etat, collectivités territoriales et associations citoyennes ont créé un réseau d’expérimentateurs et rejoint des groupes de réflexion.
Une infrastructure numérique en cours de construction fournira des données environnementales aux porteurs de projets.
L’Etat devrait apporter un financement dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir 3. « Nous avons mis en place un Club des financeurs, composé d’acteurs institutionnels, de collectivités et de banques, qui s’est engagé dans une démarche d’ingénierie financière pour accompagner le LIT. Là aussi, nous voulons innover », conclut Bérengère Gouhier.
(1) Limagrain, porteur du projet ; le pôle de compétitivité Céréales Vallée ; l’Inra ; l’Irstea ; la Chambre régionale d’agriculture Auvergne-Rhône-Alpes ; Arvalis, Institut du végétal et VetAgro Sup.
Cet article a été publié dans le numéro 2282 de Bref Eco.