La liaison A89-A6 est désormais ouverte.
APRR
Pour inaugurer la livraison du chantier de la connexion des deux autoroutes A89 et A6 à Limonest, Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, ne s’est pas fait prier pour remplacer Elisabeth Borne, ministre des Transports.
Bordeaux-Genève, en 7 heures et sans feu rouge, c’est désormais possible depuis le week-end dernier, grâce à la livraison du dernier chaînon manquant : la liaison, au nord de l’agglomération lyonnaise, des autoroutes A89 et A6. La Transeuropéenne est désormais ouverte en totalité à la circulation. Cette liaison de 5,5 kilomètres, sans péage, aura nécessité 22 mois de travaux et de perturbations sur cette zone déjà très encombrée de l’axe A6/A7. Elle aura coûté 146 millions d’euros, un investissement entièrement assumé par APRR, la société concessionnaire, filiale d’Eiffage.
Imaginer la mobilité du futur
Son Pdg, Philippe Nourry, en a profité pour évoquer les axes de travail de cette société, qui figure à la quatrième place des groupes autoroutiers européens, pour imaginer la mobilité du futur : « Développer les aires de covoiturage et le covoiturage dynamique, l’aménagement des voies d’autobus sur des voies dédiées, la mise en place de systèmes de régulation de vitesse… ».
D'autres chantiers dans la région
APRR est engagé sur plusieurs chantiers dans la région. Par exemple le contournement de Grenoble. L'enquête d'utilité publique devrait déboucher sur une déclaration d'utilité publique, en fin d'année, pour des travaux s'échelonnant entre 2019 et 2022. D'autres projets son également en cours à Annecy et Chambéry.
Le contournement Ouest de l’agglomération lyonnaise, ne se fera sans doute jamais
Quant au ministre de l’Intérieur, quelques semaines après la remise du rapport Duron (Commission d’Orientation des Infrastructures), il en a profité pour évoquer les nombreux chantiers qui intéressent un territoire qu’il connaît bien : « Le contournement Ouest de l’agglomération lyonnaise, ne se fera sans doute jamais, il faut se concentrer sur celui de l’Est ».
Sur le recalage de l’A45, entre Lyon et Saint-Etienne, il a déclaré : « Cela ne sert à rien de gagner 15 minutes entre les deux villes si c’est pour en perdre plus à l’entrée de Lyon. »