Le nouveau terminal 1 a représenté un investissement de 215 millions d’euros.
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Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, et Elisabeth Borne, ministre des Transports, ont inauguré en présence des élus régionaux et de la nouvelle gouvernance assurée par Vinci Airports, le nouveau terminal 1 de Lyon-Saint Exupéry, ce samedi 7 octobre.
Ce nouvel équipement était déjà ouvert aux voyageurs low cost, depuis avril dernier, et depuis le 3 octobre, pour les passagers des compagnies conventionnelles. Sa superficie de 7.000 m² lui permet de doubler la surface de l’aéroport, tout en améliorant la qualité du service, aussi bien pour les voyageurs que pour les compagnies aériennes. Avec, notamment, autour de la place centrale des Lumières, l’ouverture d’une vingtaine d’enseignes.
215 millions d'euros investis
Ce projet, dont les travaux ont débuté en 2011, aura nécessité un investissement de 215 millions d’euros d’investissement. Il est censé accompagner l'ambition et la croissance de la plateforme lyonnaise, avec une capacité de traitement de 15 millions de passagers par an.
En 2016, Saint Exupéry a passé le cap des 9 millions de passagers, en croissance de 9,8 % par rapport à 2015, ce qui situe cette évolution assez largement en tête des grands aéroports de l’Hexagone, devant les aéroports parisiens, Nice, Marseille…
Sauf que celle-ci est encore très insuffisante pour placer Lyon parmi les grands aéroports européens. En effet, selon le classement d’Airports Council International, en 2016, Saint Exupéry pointait à la 54e place des aéroports européens. Les promoteurs de la plateforme étant contrariés par la politique nationale, visant à limiter les droits de trafic vis-à-vis des compagnies moyennes orientales (rapport Le Roux de 2015), et celle de la compagnie nationale privilégiant les hubs de Paris et d’Amsterdam.
Vers les 10 millions de passagers
Cependant, la croissance se poursuit. Sur le premier semestre 2017, Lyon-Saint Exupéry a connu une nouvelle hausse de 8,2 % de son trafic par rapport à la période équivalente de 2016. De ce fait, avec quatorze nouvelles lignes, cette année devrait voir dépasser le cap des 10 millions de passagers. Une nouvelle répartition des compagnies entre les terminaux 1 et 2 doit intervenir à compter du 17 octobre.