40.000 entreprises devraient être impliquées pour répondre aux 80 appels d'offres.
Telt
Fin juin, le conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes faisait le plein, à l’occasion du « Telt Roadshow ».
La société franco-italienne Tunnel Euralpin Lyon-Turin (Telt), dont le siège social est situé au Bourget-du-Lac (Savoie), est chargée de la construction et de la gestion de la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Elle présentait en cette circonstance, une série de 80 appels d’offres qu’elle s’apprête à lancer pour un montant de 5,3 milliards d’euros.
De la grande multinationale à la PME locale, ce devrait être 40.000 entreprises qui seront impliquées dans ce gigantesque chantier. 400 participants ont ainsi répondu présent à cette journée d’information sur ces appels d’offres qui seront répartis par zone géographique. Dès le démarrage du chantier, le tunnel va injecter plusieurs milliards d’euros dans l’économie régionale et créer entre 6.000 et 10.000 emplois directs et indirects. On évoque aussi les retombées que ces emplois vont induire dans la restauration, l’hôtellerie…
Silence du Ministre d’Etat, chargé de la Transition Ecologique et Solidaire
Les enjeux économiques sont considérables pour Auvergne-Rhône-Alpes, deuxième région française et septième européenne. Mais on connaît les oppositions qui se manifestent, de part et d’autres des Alpes et Nicolas Hulot, Ministre d’Etat, de la Transition Ecologique et Solidaire, ne s’est encore jamais ouvertement prononcé sur la question.
On se souvient que si les écologistes avaient été à l’origine de ce projet de liaison transalpine, ils ont fait volte-face et figurent désormais parmi les plus vifs opposants au tunnel. Mieux, pour son premier passage dans la Région, Nicolas Hulot a réussi à irriter le président de l’exécutif local, qui vient de lui demander officiellement rendez-vous.
Laurent Wauquiez souhaite d’une part obtenir une position franche sur ce sujet et aussi lui faire part de ses exigences sur un autre sujet régional sensible, celui de la vallée de l’Arve.