Pêche à la Prime compte atteindre les 1.000 apporteurs d'affaires d'ici fin juin.
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Le bouche-à-oreille se poursuit sur la plateforme de mise en relation Pêche à la Prime. La start-up lyonnaise lancée en 2019, elle connaît un regain d'activité depuis le déconfinement.
Lancée l'été dernier, la start-up continue son activité en Rhône-Alpes dans le circuit du BtoB. La plateforme de mise en relation entre une entreprise qui a un besoin avec une entreprise fournisseur du service, rémunère l'apporteur d'affaires qui a rendu possible la signature du contrat entre les deux parties.
Un fonctionnement simple et rapide
Même si le confinement a été synonyme d'arrêt d'activité pour tous et surtout pour les personnes qui constituent le cercle des apporteurs d'affaires, la start-up voit ses chiffres repartir à la hausse depuis début juin. « Pêche à la Prime compte aujourd'hui 800 apporteurs d'affaires, 315 entreprises inscrites. Et nous comptons à ce jour 160 mises en relation », se félicite Kévin André. Ce dernier soutient que près d'un tiers des mises en relations aboutit à la signature d'un contrat ; ce qui conduit à la rémunération par une prime de celui qui l'a rendu possible !
Pour le fondateur, la croissance de son entreprise à la sortie du confinement est notamment due à la refonte du site et à la simplification de son utilisation par les visiteurs. « Par exemple, Renault cherche à vendre des véhicules à des entreprises. Pour trouver plus facilement une entreprise cliente, il poste son offre sur notre site et fait ainsi appel aux apporteurs d'affaires de Pêche à la Prime. Lorsqu'une liaison est établie et qu'un contrat est signé entre les deux parties grâce à cette mise en relation permise par l'apporteur d'affaires, alors ce dernier est rémunéré par une prime de la part du vendeur de voiture, explique Kévin André. L'apporteur peut être n'importe quel particulier. » L'objectif est de pouvoir rémunérer « ce système de bouche-à-oreille ».
Pêche à la Prime vise un chiffre d'affaires de 25 000 euros cette année. Cette ambition s'accompagne d'une levée de fonds programmée pour fin 2020 - début 2021 à hauteur de 300 000 à 500 000 euros afin de financer son développement dans la région et plus tard au niveau national.