Le cimentier franco-suisse LafargeHolcim, par la voix de son directeur général Eric Olsen, pourrait confirmer vendredi prochain les informations données dans le journal suisse Sonntagszeitung faisant état de suppressions supplémentaires de postes en France et à l’étranger.
Le dernier PSE baptisé Omega prévoyait déjà le licenciement de 81 personnes chez TCEA et de 21 personnes chez LSG à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Dans un communiqué, les représentants du personnel rappellent que « la direction a été contrainte de retirer le PSE en cours en raison de manquements à la procédure d’information/consultation des CE et des incohérences relevées ».
Représenté dans la foulée par le cimentier, il est donc à nouveau dans les mains de la direction du travail. « Nos savoir-faire dans l’ingénierie, la construction et l’expertise technique sont uniques au point que nos compétences ne trouveront place qu’auprès de nos concurrents internationaux », soulignent encore les représentants du personnel.
La course aux « synergies additionnelles »
Engagés dans l’écriture d’un plan alternatif au repositionnement « stratégique » annoncé par Lafargeholcim, ils semblent aujourd’hui accuser le coup. TCEA regroupe toujours 110 salariés et LSG 89 personnes. Ailleurs en France, au Havre et à la Couronne, l'arrêt de la production de ciment pour un éventuel transfert vers une activité de broyage est acté avec en ligne de mire la suppression de quelque 205 emplois sur les 263 postes.
Dernièrement Eric Olsen s’était félicité des bons résultats obtenus au cours du 3e trimestre 2016 avec un bénéfice net récurrent qui passe de 366 à 740 millions de francs suisses pour un cash-flow libre opérationnel qui grimpe de 30 à 856 millions. Il reste à aller chercher 100 millions d’économies supplémentaires d’ici la fin de l’année pour atteindre le nouvel « objectif de synergies additionnelles » passé de 450 à 550 millions de francs suisses.