Antoine Chaix a créé 3D Process en 2013. L’entreprise intervient notamment sur un marché de niche, la fabrication de Nep, un procédé de nettoyage automatique des installations de traitement et de production.
C.Delisle
Créée en 2013 par Antoine Chaix comme bureau d’études spécialisé dans les fluides, la société de Luzinay, 3D Process, est devenue en quelques années un fabricant reconnu de solutions de process pour les industries pharmaceutique, cosmétique et agroalimentaire.
L’entreprise possède un savoir-faire dans la conception et la fabrication de skid process, conformes aux exigences normatives des marchés pour lesquels elle travaille. Pour faire face à sa croissance - son effectif est passé de cinq à quinze salariés en à peine deux ans et son chiffre d'affaires a atteint 1,3 million d'euros en 2021- 3D Process s’est installée en décembre 2020 dans un nouveau bâtiment d’une zone d’activités de Luzinay, dans le pays viennois. Environ 2 millions d’euros ont été investis dans le bâtiment de 1.300 m² qui a déjà bénéficié d’une extension pour pouvoir stocker les machines livrées partout en France.
La montée en puissance du Nettoyage En Place
La société est de plus en plus sollicitée pour la conception et la fabrication de Nep (Nettoyage En Place), un procédé de nettoyage automatique des installations de traitement et de production qui s’intègre directement dans les chaînes de fabrication des industriels. Elle a par exemple fourni, à un grand laboratoire, quatre cuves de préparation de vaccins anti-Covid ainsi que le Nep mobile associé. « Sur ce marché de niche, nous sommes capables de gérer des projets allant jusqu’à 1,5 million d’euros », explique Antoine Chaix, qui voit émerger de plus en plus de demandes pour répondre aux questions sanitaires actuelles. Les derniers scandales alimentaires sont là pour rappeler tous les enjeux de la qualité et de la propreté des chaînes de fabrication.
Intégration de nouvelles activités
Afin de mieux maîtriser ses délais de livraison, 3D Process, vient de déposer un permis de construire pour une petite extension (65 m²) qui lui permettra d’intégrer le traitement de surface de ses produits. « À plus long terme, j’aimerais aussi intégrer l’électricité et l’automatisation », précise le gérant qui a, parallèlement, lancé une société de location de Nep.
Cet article a été publié dans le numéro 2498 de Bref Eco.