Depuis l’âge de 25 ans, Sébastien Nicoud, coiffeur de métier, entreprend.
Studio Fou d’images
Avec son (B).Organizer au design particulièrement soigné, la marque Beaubepine fait une entrée remarquée sur le marché de la coiffure et du sanitaire.
Vendu en France au prix de 395 euros, ce coffret contient des instruments de coiffure (corps de brosses, manches, spray désinfectant…) qui sont automatiquement et rapidement désinfectés, entre deux clients. Fort d’un contenu personnalisable, il devrait s’écouler à 15.000 exemplaires dès la première année. « Je tenais à ce que le marché national soit équipé en priorité mais l’international va suivre comme une évidence grâce notamment aux fabricants mondiaux de produits capillaires qui souhaitent offrir le coffret à leurs meilleurs clients », indique Sébastien Nicoud, le fondateur et unique associé de la SCPI SAS, propriétaire de la marque. Ce coiffeur de métier, qui a commencé sa carrière aux États-Unis et participé à de nombreux shows de coiffure en Europe, a mobilisé plus de mille professionnels français pour recueillir leurs avis et concevoir le produit le plus adapté. Il lui a fallu quatre années de R & D et cinq brevets pour aboutir au (B).Organizer.
Une maîtrise complète de la chaîne
Lancée en 2016 sur le bassin annécien, la SCPI SAS est installée dans des locaux de 2.250 m² sur le parc d’activités Altaïs. L’équipe de quinze salariés se répartit entre les bureaux et les ateliers où chaque coffret est assemblé à la main. Attaché aux circuits courts, Sébastien Nicoud privilégie les partenaires locaux, les matières recyclées, la durabilité des produits avec une réparabilité des coffrets sur une période de dix ans.
Le dirigeant a autofinancé le développement du (B).Organizer avec l’aide d’un prêt d’amorçage remboursable de 100.000 euros de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et d’un financement de R & D remboursable de 260.000 euros de la part d’un pool bancaire constitué de Bpifrance, la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes et la Banque de Savoie. Il vise un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros dès la deuxième année et réfléchit déjà à d’autres produits répondant aux problématiques des coiffeurs.
Cet article a été publié dans le numéro 2481 de Bref Eco.