Damien Gendron, le président de Hyperion Materials & Technologies France.
P.-M. V.
Hyperion Materials & Technologies France est en train d’investir fortement dans le parc machines de ses deux sites d’Epinouze (Drôme) et Grenoble.
Le spécialiste des outillages de découpe et pièces d’usure en carbure de tungstène ainsi que, en amont, des mélanges de carbure de tungstène, a engagé depuis quelques mois un important programme d’investissement. Il se terminera à la fin de l’été prochain avec l’acquisition des dernières machines. Au total, il aura bénéficié d’un budget de 9,4 millions d’euros dont 3,4 millions dédiés à son usine et siège d’Epinouze et 6 millions à son établissement secondaire de Grenoble
Doublement de capacité de Grenoble
Ce dernier, qui emploie 45 personnes, verra ainsi sa capacité de production de mélange prêt à l’emploi de carbure de tungstène passer de mille tonnes actuellement à deux mille tonnes : « Nous allons disposer d’un parc machines beaucoup plus performant. Ce qui va nous permettre d’aller chercher de nouveaux marchés », commente Damien Gendron, président d’Hyperion Materials & Technologies France. Avec ses deux sites et leurs 153 salariés, l’entreprise a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros.
Un groupe international
Filiale française du groupe éponyme, l’entreprise a connu au cours de son existence plusieurs raisons sociales et propriétaires, dont le dernier en date, Sandvik, sous le nom de Sandvik-Hyperion. Le 2 juillet 2018, le Suédois a cédé en totalité sa division Hyperion au fonds d’investissement américain KKR qui l’a renommée Hyperion Materials &Technologies et fixé son siège mondial aux Etats-Unis. Le nouveau groupe, spécialisé dans des solutions mettant en œuvre des matériaux durs et très durs (tungstène et diamant notamment), propose quelque 50.000 produits. Il affiche un chiffre d’affaires de 330 millions d’euros et emploie 1.600 personnes dans ses onze usines à travers le monde.
Cet article a été publié dans le numéro 2359 de Bref Eco.