David Vennin dirige Sairem depuis trois ans.
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Avec 17 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Sairem, fabricant de micro-ondes industriels installé à Décines, réalise une croissance de 15 % !
« L’année a été compliquée, reconnaît David Vennin, Pdg depuis près de trois ans. Mais nous avons très vite adopté la distanciation, le télétravail et les visioconférences. Et, hormis quelques semaines de creux en avril, nous sommes très heureux d’avoir maintenu notre dynamique. Nous travaillons aussi avec des industries moins touchées par le confinement. »
Essentiellement tournée vers la recherche lors sa création en 1978, Sairem réalise aujourd’hui la moitié de ses ventes dans l’agroalimentaire, 40 % dans les industries des plasmas, le reste dans des industries variées. Grâce à leur capacité à chauffer très rapidement des matières ou des liquides, de manière homogène et sans les dégrader, ces équipements s’intègrent dans les processus de production les plus divers, de l’enrobage de comprimés à la fabrication de diamants synthétiques, en passant par le séchage des céramiques, la désinfection des dattes ou la décongélation express des viandes. « Nous cherchons en permanence de nouvelles applications, note le dirigeant de la PME qui consacre 10 % de son chiffre à la recherche. Actuellement, nous participons à des recherches européennes sur des procédés de méthanisation ou de dépollution. » L’innovation passe aussi beaucoup par l’élaboration, avec les clients, de solutions sur-mesure.
Des recrutements en cours
La grande spécificité des technologies de Sairem impose une formation post-recrutement de tous les salariés. Ils sont aujourd’hui 70, après 7 embauches en 2020, alors que 5 postes restent ouverts. « Nous prévoyons recruter au moins une dizaine de personnes en 2021, précise David Vennin. Pour le moment, nous conservons de bonnes perspectives de développement. » La PME réalise 90 % de son chiffre d’affaires à l’international, en Asie (Chine, Inde, Japon), aux Etats-Unis et en Europe. Mais elle achète 80 % de ses fournitures dans la région.
Cet article a été publié dans le numéro 2438 de Bref Eco.