Les cinq sites français de la région parisienne, Montpellier, Villeurbanne (photo), Saint-Priest et Aix-les-Bains seraient concernés par la réorganisation.
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Les orientations stratégiques de General Electric pour sa filiale Grid SAS pourraient se traduire par la suppression de 1.225 suppressions de postes en Europe, 618 emplois en France. Tous les sites et tous les métiers sont concernés.
A l'été 2019, General Electric lançait un plan de sauvegarde de l'emploi prévoyant 1.050 suppressions d'emplois. Le conglomérat US n'est finalement pas allé au bout de la démarche mais ne renonce pas à ses projets de restructuration. Les orientations stratégiques qu'il a présentées pour ses activités renouvelables concernent principalement Grid Solutions, la filiale qu'il détient à 100 % depuis 2018. A la clé, 1.225 suppressions de postes en Europe, 618 en France soit plus de 30 % des effectifs (2.040 salariés). En contrepartie, 246 postes seraient créés ou transférés soit un solde net de suppressions de poste de 373.
Les sites de Villeurbanne et Saint-Priest les plus touchés
Les cinq sites français (région parisienne, Montpellier, Villeurbanne, Saint-Priest et Aix-les-Bains) seraient concernés par la réorganisation. Les plus touchés sont Villeurbanne et Saint-Priest dont les effectifs seraient réduits de plus de la moitié. Aix-les-Bains externaliserait une partie de sa production mais récupérerait des activités actuellement localisées en Suisse. Pour la CGT, ce plan de réorganisation va conduire à affaiblir Grid Solutions et à voir disparaître du territoire national des compétences indispensables pour conduire une politique de transition énergétique. « Alors que GE a versé en 10 ans 117 Md$ à ses actionnaires, les investissements dans l'outil industriel sont considérablement réduits », précise la centrale syndicale. Le processus de consultation du PSE se terminera début décembre au niveau européen. Celui de Grid SAS débutera le 24 septembre pour une durée de 4 mois minimum.