L’une des spécialités d’Addev : le recondi-tionnement sur-mesure de produits chimiques dans des contenants spécifiques.
Créé en 2006, le groupe lyonnais Addev Materials, qui conçoit, fabrique, transforme et conditionne des matériaux industriels de type rubans adhésifs, mousses, films techniques, colles, produits chimiques et autres peintures, poursuit la structuration de son département Aéronautique Spatial & Défense.
A côté des départements Mobilités & Industries et Santé & Hygiène, les activités liées à l’aéronautique, voire au spatial, se sont étoffées à partir de 2015. Les opérations de croissance externe y ont beaucoup contribué et y contribuent encore. En 2019, le groupe a repris les sociétés Pexa, PSG, Riewoldt, Andpak et surtout Zipchem, une entreprise américaine qui fabrique des produits de traitement de surface, des anticorrosifs et des désinfectants qui ont connu un grand succès avec la crise sanitaire. Jusqu’alors, le groupe comptait sept sites consacrés à ce secteur : trois aux Etats-Unis, deux en Grande-Bretagne, un en France et un en Inde.
Depuis quelques semaines, il faut compter avec une huitième entité puisqu’Addev a racheté la société TPI (Textile Pour l’Industrie), basée à Saint-Nom-la-Breteche (Yvelines). TPI fabrique du textile technique de nettoyage haute performance qui permet au groupe d’élargir son offre. Celui-ci a récemment séduit Airbus qui a signé un gros contrat de cinq ans. « Nous travaillions déjà pour Airbus mais cet accord est d’une autre dimension, beaucoup plus global, et porte également sur ses filiales Stelia et Premium Aerotec. Nous gagnons clairement des parts de marché », commente Julien Duvanel, directeur Aéronautique spatial & Défense.
Bonnes perspectives 2021
Pas question cependant de privilégier uniquement cette unité. Le groupe de 650 personnes tient à la diversité de sa clientèle. « Nous nous sommes montrés relativement résilients en 2020 car nous n’avions pas tous nos œufs dans le même panier », se félicite Julien Duvanel. Le chiffre d’affaires a tout de même chuté de 170 à 150 millions d’euros. Mais « les perspectives 2021 sont bonnes avec, sans doute, un retour au chiffre d’affaires antérieur. Nous travaillons dans chaque business group pour faire émerger des contrats du type de celui que nous venons de signer avec Airbus, où nous pouvons dérouler tout notre savoir-faire ».
Cet article a été publié dans le numéro 2456 de Bref Eco.