La Centrale du Sport propose plus de 6.000 produits sur sa plateforme d’intermédiation.
Trois ans après sa création, le comparateur de prix en équipements sportifs connaît une croissance folle, avec un chiffre d’affaires qui double d’une année sur l’autre.
« Nous visons les 2,4 millions d’euros de chiffre d’affaires cette année », annonce Kevin Fournier, l’entrepreneur de 25 ans à l’origine de La Centrale du Sport, un comparateur de devis pour les clubs de collectivités. Pour lancer son projet, il s’est associé avec deux amis : Adrien Gontero (ex-Nike) et Mickaël Bardes (ex-Adidas).
Dès juin 2016, la start-up recrute son premier salarié : un développeur. « Nous avons développé notre propre CRM afin de faciliter le plus possible les démarches pour les clubs et les fournisseurs. » La Centrale du Sport, qui s’adresse aux 300.000 associations sportives de France, propose aujourd’hui 6.000 produits (matériel sportif et textile) sur sa plateforme en provenance d’une cinquantaine de fournisseurs, des revendeurs de grandes marques. A eux de proposer le meilleur devis à l’association, qui est libre de commander ou non.
1,2 million d'euros levés en 2017
De son côté, La Centrale du Sport se rémunère en prenant une commission sur les ventes : « En 2017, nous avons enregistré pour 6 millions d’euros de demande de devis », expose Kevin Fournier, ce qui a généré un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros (2,4 millions prévus cette année).
Parallèlement, 1,2 million d’euros ont été levés sur les huit derniers mois auprès de deux fonds d’investissement, de business angels et de banques. « Ces fonds nous ont permis de recruter des profils technologiques pour travailler à l’automatisation de nos process ».
La start-up emploie aujourd’hui vingt personnes à Saint-Etienne et dispose d’un pied-à-terre à Villeurbanne dans l’espace de coworking Com’over Lab (lauréat 2017 des Trophées Bref Eco de l’innovation).
Cap sur l’international
Les fondateurs s’attellent maintenant à la prochaine levée de fonds de l’ordre de 3 à 5 millions d’euros qu’ils espèrent boucler avant l’été 2019. L’objectif ? « Partir à l’international pour devenir leader mondial des achats collectifs. » Car, outre le sport, l’entreprise se développe également auprès des associations étudiantes et des entreprises pour les textiles personnalisés et autres goodies. Il se murmure d’ailleurs qu’un changement de nom pourrait intervenir à la rentrée…
Cet article a été publié dans le numéro 2329 de Bref Eco.