De gauche à droite, Stéphane Brousse, Loïc Busetta et Jean-Christophe Chabret, fondateurs de Sherlock.
Margot COQUARD FONTAN
La plateforme Sherlock, qui rassemble acheteurs, vendeurs, porteurs d’affaires et agents immobiliers, arrive sur la métropole lyonnaise… avec de nombreux atouts.
Fin février, Jean-Christophe Chabret, Loïc Busetta et Stéphane Brousse fondent Sherlock. Sur une seule plateforme (site web et application), Sherlock réunit tous ceux qui souhaitent vendre, acheter ou louer un bien, qu’ils soient professionnels, particuliers ou porteurs d’affaires.
En plus de recenser les biens disponibles, l’application Sherlock regroupe différents services : saisie du dossier d’un acheteur dans le serveur, signature d’un bon de visite, visualisation des étapes de la transaction par les parties prenantes, prise de rendez-vous entre un acquéreur et un agent immobilier, etc.
Pour bénéficier des services de Sherlock, les agents doivent débourser une centaine d'euros par mois, sous forme d’abonnement. Ensuite, Sherlock les accompagne en les formant, en mettant à leur disposition un espace de coworking et en les équipant. Chaque agent immobilier est équipé d’un kit prêt à l’emploi (tablette reconditionnée, application métier, supports de communication…), pour pouvoir proposer des visites virtuelles aux acquéreurs intéressés par un bien.
Un mode de fonctionnement transparent pour tous
Les trois entrepreneurs ont mis en place un schéma d’honoraires en forfait partagés entre vendeurs et acheteurs. En outre, le fonctionnement de Sherlock est flexible à l’égard des propriétaires. Un bouton dans l’application leur permet de dénoncer leur mandat s’ils ne sont pas satisfaits des services apportés par le professionnel et un propriétaire qui souhaite vendre son bien lui-même peut l’inclure directement dans l’application.
Rassembler un maximum d'agents
Depuis sa création, Sherlock, qui couvre la métropole de Lyon pour l'instant, comptabilise près de 900 téléchargements. Actuellement, la start-up travaille avec une dizaine d’agents immobiliers et les trois entrepreneurs visent le recrutement de trois à cinq agents par mois pour un objectif final de 100 personnes d’ici trois ans.
Si faire de Sherlock un acteur majeur de l’immobilier lyonnais est un premier objectif, Jean-Christophe Chabret, Loïc Busetta et Stéphane Brousse ambitionnent d’exporter leur application dans d’autres grandes villes, avec une exigence : disposer d’un espace de coworking pour permettre à l’ensemble des professionnels de se retrouver.